Cette semaine, nous nous intéressons à l’un des grands films d’un cinéaste que le Festival Lumière 2018 remet à l’honneur : Battements de coeur d’Henri Decoin.
Cela nous fait bien sûr plaisir de voir un cinéaste important comme Henri Decoin revenir sur le devant de la scène. Ce n’est que justice car 30 ans de carrière, presque 50 films dont plusieurs classiques de notre patrimoine en font un réalisateur qu’il faut réhabiliter, tout comme Christian-Jaque (un jour peut-être?).
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Si l’histoire retient des grands films qu’il réalisa principalement dans les années 50 (en dehors du formidable Les amoureux sont seuls au monde de 1947) : La Vérité sur Bébé Donge (1951), Razzia sur la chnouf (1955), La Chatte (1958), nous avouons un faible pour des films moins connus comme La Fille du diable (1946) et surtout L’Homme de Londres (1943).
Mais bien évidemment, les comédies qu’il tourna avec sa femme, Danielle Darrieux, au début de sa carrière dans les années 30 démontre sa grande maîtrise de la comédie à l’américaine dont il était un grand admirateur, j’en veux pour preuve Abus de confiance (1937) et donc Battements de coeur dont le tournage commença avant l’été 1939 et que la déclaration de guerre avait repousser sa sortie au 2 février 1940 en exclusivité au Cinéma Madeleine.
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Nous vous avons donc trouvé deux articles sur le tournage du film ainsi un troisième écrit par le dialoguiste du film Michel Duran parus dans l’inévitable revue Pour Vous ainsi que la critique du film.
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Signalons que le film a été restauré en 4K par Pathé et qu’il devrait sans doute sortir en Blu-ray en 2019.
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A suivre.
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Henry Decoin va réaliser un film gai “Battements de coeur”
paru dans Pour Vous du 31 mai 1939
Henry Decoin a l’air plus « jeune premier sportif » que jamais. Et point n’est besoin de lui demander s’il est content de tourner Battements de coeur, son sourire en est la preuve éloquente.
— Battement de cœur, me dit le metteur en scène d’Abus de confiance, sera un film gai. Danielle Darrieux a prouvé qu‘elle pouvait jouer aussi, bien la comédie que le drame : elle fût l’héroïne de Quelle drôle de gosse et de Mayerling
— De la Coqueluche de Paris et d’Abus de confiance…
— Je dois dire, poursuit Henry Decoin, que les exploitants considèrent en général les films dramatiques comme de grands films et les comédies comme des petits films. On pourrait croire qu’ils se sont donné le mot pour faire naître l’amertume et le pessimisme dans le cœur du public. Pour un producteur, un film gai, un grand film gai, coûte plus cher qu’un film triste. Pour le metteur en scène, il est plus difficile de réaliser un bon film gai qu’un bon film triste. Il est plus dur de faire rire que de faire pleurer.
— Surtout lorsque l’on veut que le rire soit déchaîné par le comique des situations, par l’entrain des artistes, par l’habilité des gags…
— Et non pas parce les gens diront : « Mon Dieu, que c’est bête ! », conclut Henry Decoin. De ce côté, il faut avouer que les américains sont des maîtres car ils sont capable de faire des films gais avec une virtuosité extraordinaire et les exemples sont nombreux.
Tout d’abord, il y a eu le théâtre poursuit l’auteur d’Hector et de Jeux Dangereux. Après ce fut le cinéma muet qui nous ouvrit de vastes horizons. Maintenant avec le parlant, voilà qu’on s’enferme dans une boite noire d’où l’on ne sort plus jamais, d’où l’on oublie de s’évader. Toujours de la fumée, de la grisaille, du brouillard…
Regardez comme le ciel est bleu, comme ce mois de mai est beau ! Et ces oiseaux qui chantent l’amour, la joie de vivre !… Dans le cinéma aussi, il faut de la lumière et du soleil. Le cinéma français occupe à l’heure actuelle la deuxième place du marché mondial, mais s’il continue dans le genre « noir », il l’aura vite perdue, comme ce fut le cas pour le cinéma allemand en 1930. L’esprit français s’adapte admirablement aux choses gaies. Le cinéma français est en train de perdre cet esprit : il est grand temps de renverser la vapeur !
— D’où vient le titre Battement de coeur ? Pour ma part, je m’empresse de vous dire que je le trouve excellent.
— Ce battement de cœur, c’est celui d’Arlette l’héroïne du film, lorsqu’elle rencontre Pierre de Rougemont. Arlette, c’est une jeune fille de dix-huit ans qui s’échappe d’une maison de redressement. Arrivée à Paris, sur la foi d’une annonce parue dans un journal, elle tombe dans un milieu extraordinaire…
— Arlette, c’est Danielle, je suppose. Et qui sera Pierre de Rougemont ?
— Le fin artiste qu’est Claude Dauphin. Il est un attaché d’ambassade à qui arriveront aussi d’étonnantes aventures…
— Quels seront les autres interprètes ?
— Saturnin Fabre, professeur d’une école de… pickpockets, Marcelle Monthil, sa femme, Carette, son meilleur élève, André Luguet jouera le rôle d’un ambassadeur, Junie Astor sera sa femme, jeune vamp qui, par Claude Dauphin, se trouvera également mêlée à ce milieu très spécial. Enfin Tissier sera un attaché d’ambassade qui a perdu sa situation parce qu’une femme lui a fait oublier… sa valise diplomatique.
— L’action se passera à Paris, je crois ?
— Oui, mais dans des cadres différents ; à Neuilly, dans un hôtel particulier ; à Belleville, dans un cinéma ; à la « Grande Nuit de Longchamp »… Je vous certifie que le décorateur Perrier a fort à faire. Mais je suis sûr de lui comme de l’opérateur Robert Lefèvre, du monteur Le Hénaff et de tous mes autres collaborateurs.
Vous savez que le scénario est de Willème (Jean Villeme) et Colpet (Max Kolpé) et les dialogues de Michel Duran. La musique a été écrite par Paul Misraki. Danielle chantera une chanson due à celui-ci et dont les paroles sont d’André Homez. Ce sera une chanson gaie.
Grâce au directeur de production Pierre Schwab, qui a tout admirablement préparé, je commence mon film le jour prévu, c’est-à-dire mardi prochain. Et je m’en voudrais de ne pas dire combien je sais gré à mon producteur, Gregor Rabinovitch, qui a mis à ma disposition tout ce qu’il faut pour que Battement de coeur soit un grand film.
» Détail amusant, savez-vous que c’est avec Rabinovitch comme producteur que j’ai fait mon premier film avec Danielle ? Il s’agit de J’aime toutes les femmes, le film de Jan Kiepura, tourné voici quatre ans en Allemagne. Rabinovitch, producteur berlinois à ce moment-là, me fit venir là-bas pour diriger la version française du film…
» Alors, à mardi, au studio de Billancourt, n’est-ce pas, pour le premier tour de manivelle ?
— C’est juré !
Marguerite Bussot
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Avant le premier coup de claquettes par Michel Duran
paru dans Pour Vous du 31 mai 1939
Bien que Willème, Colpet et moi ayons travaillé pendant un mois au Trianon de Versailles, nous n’avons nullement écrit un film historique.
Nous avons écrit une comédie moderne que nous trouvons poétique, sans doute parce qu’elle est peu vraisemblable (mais Lady for a day était-elle une histoire vraisemblable ?).
Pour un rien, nous affirmerions qu’elle est pleine de fantaisie. Il ne faudrait pas me pousser pour que je la déclare légère. Et si je ne vous dis pas que le dialogue est éblouissant, c’est que vous devineriez aussitôt qu’il est de moi.
Pour des auteurs contents de nous, nous sommes des auteurs contents de nous. Et pour des auteurs contents de leur metteur en scène, nous le sommes aussi.
L’auteur a généralement deux ennemis : le producteur et le metteur en scène.
Gregor Rabinovitch est un producteur à part : il est irritant et passionné et sympathique. Jamais content, jamais satisfait, toujours sous pression, vous demandant éternellement un effort supplémentaire, mais ne ménageant ni sa peine ni son argent. Le producteur qui aime son métier, non pour ce qu’il peut lui rapporter, mais pour le plaisir qu’il y trouve. La patrie de ce Russe devenu Autrichien après avoir fait sa carrière en Allemagne, n’est ni la Russie ni la défunte Autriche, c’est le cinéma. Et son état normal, c’est l’inquiétude.
Avec Henry Decoin, nous avons travaillé la main dans la main, en plein accord ; et c’est là l’essentiel. Car le cinéma est un art d’équipe où chaque équipier doit passer la balle rapidement. Le jeu personnel est interdit, sous peine de navet.
Le cinéma est, pour le dialoguiste, une grande leçon d’humilité. Il apporte une scène qu’il croit brillante ; les autres s’esclaffent, il est ravi et va se commander des faux cols un peu plus hauts, pendant que les autres découpent sa scène. Quand il revient, il voit de jolis coups de crayon qui barrent ses meilleures répliques.
On lui tape sur l’épaule gentiment.
— C’était ravissant, mais un peu long.
Le dialoguiste a un sourire forcé et se jure intérieurement de ne pas perdre d’aussi beaux traits d’esprit : il les replacera à la première occasion.
Une fois que le scénario est terminé et que tout le monde est content, il y a le minutage du scénario.
Si c’est trop court, le dialoguiste triomphe.
— Vous voyez, je vous l’avais bien dit.
Et il replace vite ses répliques.
Si c’est trop long, ses souffrances continuent. Les autres prennent leur crayon et se régalent. Et je te biffe ce trait, et je te coupe ce joli couplet sur les étoiles. L’auteur regarde ces vandales avec un sourire amer…
Or, il se trouve que neuf fois sur dix, c’est le brillant dialoguiste qui a tort. (La dixième fois étant quand il s’agit de mes dialogues, naturellement).
Quand un film est raté, dites-vous bien que c’est parce que l’un des équipiers a été trop personnel.
Il y a le metteur en scène de génie. Nous commençons à avoir les décorateurs et les opérateurs de génie.
Attention. Le cinéma allemand n’est pas mort que du nazisme mais aussi de l’importance exagérée donnée aux décors, aux travelling savants, à la photo bien cadrée mais inutile à l’action.
Le public va au cinéma pour entendre une histoire : il s’agit de la lui raconter le plus clairement possible.
Il y a de bons conteurs d’anecdotes. Ceux-là ne se perdent pas dans les incidents, leurs histoires sont courtes, ramassées. Rien n’est assommant comme un conteur qui s’écoute parler.
Un des dangers, quand on prépare un film, c’est que les auteurs, le metteur en scène finissent par trop connaître le scénario.
Ils arrivent à oublier que le public, quand il viendra au cinéma, ne sera au courant de rien.
Et leurs subtilités, leurs habiles raccourcis risquent de lui rendre le film incompréhensible.
J’ai connu Danielle Darrieux en tournant un film avec elle, comme acteur. J’étais un chef de bande de voleurs d’autos, elle était ma complice. Le film, d’ailleurs excellent, s’appelait Mauvaise graine et Colpet était un des auteurs. Danielle n’était pas encore une star mondiale. C’était une gosse charmante, toujours gaie, passionnée de danse à claquette.
— Elle a un physique et des moyens extraordinaires. Quel dommage qu’elle n’ait pas trop de talent ! pensais-je avec ma perspicacité coutumière.
C‘est dans Drôle de gosse que son talent a éclaté, comme un bourgeon qui craque. Elle est devenue vedette, puis star, puis superstar. Elle est partie pour Hollywood.
Elle a fait mieux encore : elle a su en revenir.
J’ai retrouvé ces jours-ci Danielle aussi gosse, aussi gaie qu’avant. Elle est aussi peu vedette qu’il est possible. Quant au producteur de Mauvaise graine, il est aujourd’hui en prison.
Il y a des années que je clame le talent de Claude Dauphin. A chaque producteur que j’approchais, je disais : « Prenez Dauphin au lieu de ce navrant de Chose, ce sans talent de Truc ». Les producteurs me parlaient aussitôt de sa pomme d’Adam. Il aura fallu à Claude Entrée des Artistes pour que les producteurs, éblouis par son talent spirituel et fin, n’aient plus les yeux fixés sur sa pomme d’Adam.
Nous nous sommes efforcés, Willème, Colpet, Decoin et moi, de ne pas faire un film pour une vedette. Ce ne sera pas un festival Darrieux, mais une histoire où la grâce, la spontanéité, l’extraordinaire dynamisme de Danielle sont nécessaires.
Claude Dauphin ne sera pas le « lady man » de Danielle, mais partagera avec elle la responsabilité du film. Eux-mêmes la partageront avec André Luguet qui sera un ambassadeur élégant, mais soucieux, avec Julien Carette, élève appliqué d’une école particulière et confident de Danielle, avec Saturnin Fabre, professeur consciencieux et homme malin, avec Junie Astor, épouse infidèle, avec Jean Tissier, ami désargenté mais sincère de Dauphin, avec d’autres encore…
Tout compte fait, si le cinéma est un travail d’équipe, si l’auteur est, en quelque sorte, le demi-centre distributeur de jeu, c’est le metteur en scène qui en est le capitaine. Avec un capitaine aussi athlétique et bien balancé que Henry Decoin, nous sommes tranquilles, il a travaillé le jeu américain à Hollywood, il a le sens du rythme, il connaît le secret du fameux « temps ».
Nous comptons sur lui pour marquer les buts.
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Autour de “BATTEMENT DE CŒUR”, Danielle Darrieux entre les valeurs et les diplomates
paru dans Pour Vous du 5 juillet 1939
Bal à l’Ambassade
Son excellence André Luguet donne un bal. Dans le salon d’honneur de l’ambassade, cent cinquante couples tourbillonnent protocolairement dans une atmosphère un peu lourde. Les tziganes s’agitent, raclent leurs violons, distillent les sanglots d’une valse langoureuse qui devrait inciter à l’abandon. Mais nous sommes entre gens du monde. Le maître des cérémonies a recruté sa figuration parmi les anciennes dames de la cour de Saint-Pétersbourg et les authentiques officiers de la garde impériale, qui retrouvent, avec le faste du décor, la rigidité de leur jeunesse.
A la pause, toute l’assistance s’égaye dans les couloirs du studio, envahit la buvette, prend ses ébats dans la cour. Alors les diverses couches de la société confondent leurs livrées, leurs salopettes, leurs habits, leurs décolletés, leurs uniformes, leurs décorations. Au pied de l’escalier, où les maquilleurs siègent en permanence, on lit sur une pancarte : Domestiques, ministres, ambassadeurs, généraux, premier couloir à droite…, relativité des grandeurs humaines ; le cinéma est une grande école de modestie…
Au milieu de ce tohu-bohu, un homme au profil mongolisant, vêtu d’un chandail marine et d’un foulard écarlate, garde son calme et sa tête : c’est Henry Decoin, metteur en scène de Battement de cœur. Les yeux fixés sur l’immense décor où il devra faire évoluer tout à l’heure trois cents figurants, il calcule ses angles, étudie sa lumière avec les soins attentifs d’un ingénieur qui sait tout le poids de la responsabilité qui pèse sur ses épaules. A côté de lui, un monsieur courtois et disert : c’est M. Rabinovitch, producteur du film, qui ne cache pas la satisfaction que lui cause la vue de ce décor monumental dont le parquet reflète, avec une parfaite illusion, l’éclat des lustres et qui semble se prolonger en une impressionnante colonnade.
De toute évidence, cette ambassade est celle d’un pays qui dispose d’un budget diplomatique considérable. Et l’on comprend que Son Excellence André Luguet, accaparé par les devoirs de sa charge, n’ait pas le temps de s’apercevoir que sa femme — Junie Astor — le trompe avec un jeune et fort spirituel attaché d’ambassade…
Assise à l’écart, dans le coin le plus obscur du décor, une petite femme attend son tour d’entrer « en scène ». On la remarque à peine tant elle est sage, discrète, silencieuse : c’est Danielle Darrieux, l’héroïne dont les aventures ont provoqué ces fastueux déploiements de mise en scène. Y songe-t-elle ? Non. Elle pense à son rôle, à sa robe bleu pâle qui lui va si bien, à son chien, aux vacances prochaines… Et, très gentiment, elle se lève pour poser devant Gea Augsbourg, notre dessinateur, sous les regards jaloux du photographe Raymond Voinquel. Le buste avantageux, la pomme d’Adam agressive, Claude Dauphin devise avec ce détachement élégant, cette souriante désinvolture qui lui sont naturels, tandis que Jean Tissier déambule avec nonchalance de-ci, de-là, continuant, par habitude, de jouer dans la coulisse les personnages qu’il incarne à l’écran…
Mais c’est en vain que je cherche sur le plateau Saturnin Fabre, le consciencieux professeur de vol à la tire, et Carette, son élève appliqué, qui deviendra l’ami et le confident d’Arlette (Danielle Darrieux), la petite fille évadée d’une maison de redressement… Quelque chose me dit pourtant que ces aimables pickpockets ne sont pas loin. Instinctivement, je mets la main à mon portefeuille…
J. J.
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Dans le numéro daté du 2 Août 1939, nous trouvons cette double page à propos de Battements de coeur.
Critique de Battements de coeur
paru dans Pour Vous du 14 février 1940
BATTEMENT DE CŒUR
(Film français.)
(Mention A.)
Le titre est bien joli, le film ne lui cède en rien… S’inspirant des méthodes hollywoodiennes, Henri Decoin, qui a fait on ne l’ignore pas, dernièrement, un séjour dans la capitale du cinéma, nous a donné, avec Battement de cœur, un film qui supporte allègrement la comparaison avec les meilleures comédies américaines. Il est bien construit, soigné, nerveux et plein de gags très drôles.
Le dialogue, excellent, est de Michel Duran. Le scénario, dû à Jean Villème et Max Colpet, ne manque pas d’originalité.
Je ne voudrais pas raconter l’histoire dans ses détails pour ne pas priver les spectateurs de plus d’une surprise. Que l’on sache cependant qu’il s’agit d’une jeune fille, Arlette, échappée d’une maison de correction (une très brave gosse qui n’a rien à se reprocher), qui devient élève dans une « école de voleurs » dirigée par M. Aristide. Son futur métier ne lui plaît guère et, pour pouvoir rester honnête, elle ne veut voler qu’une fois. La « victime » est une « excellence ». D’où de nombreuses aventures. Danielle Darrieux s’est montrée, dans le rôle d’Arlette, adorablement gosse et plus jolie et charmante que jamais. Elle a un tact, un naturel et une fraîcheur inouïs. Elle peut rivaliser avec une Irène Dunne ou une Carole Lombard. Et qu’elle est jeune ! Claude Dauphin est égal à lui-même, ce qui n’est pas un mince compliment. Saturnin Fabre, André Luguet, Carette, Charles Dechamps, Junie Astor sont tous excellents.
Une mention spéciale à Jean Tissier. Et n’oublions pas Flora, la chienne mascotte de Danielle, qui a un rôle important dans le film. Elle s’est révélée bonne actrice et, de plus, elle est photogénique en diable, avec ses yeux de jais. Danielle Darrieux chante une délicieuse chanson due à Paul Misraki, auteur de la musique de Battement de cœur. Citons également Jean Perrier, à qui nous devons de bien jolis décors, et l’opérateur Roger Le Febvre.
Marguerite Bussot
Source : Bibliothèque numérique de la Cinémathèque de Toulouse
Pour en savoir plus :
L’article “Le cas Decoin. Un cinéaste à redécouvrir“sur le site du Festival Lumière.
La programmation du cycle Henri Decoin sur le site du Festival Lumière.
La critique de Battements de coeur sur le site AVoir-ALire.
L’article “Henri Decoin, le magnifique” sur le site du CNC.
Danielle Darrieux chante “Charade” de Battement de coeur.
Danielle Darrieux évoque Henri Decoin et le film “Battements de coeur” en 1957.
Bonjour, travaillant actuellement sur Marcel Sauvage, qui a pu écrire dans Pour Vous, je me demande pourquoi son nom apparaît sur ce joli site concernant Battements de coeur ? Un article de sa part m’aurait-il échappé ?? Merci à celle, celui, qui pourra me renseignement, cordialement VW
Je vous réponds par mail.