C’est donc le 20 décembre dernier que nous quittait Michèle Morgan, l’une des dernières icônes du cinéma français.
Bien évidemment, nous ne pouvions pas ne pas lui rendre hommage à nouveau.
Souvenez-vous, pour son 96°anniversaire nous avions mis en ligne les articles que lui consacra Pour Vous dans les années trente :
Cette fois-ci nous avons trouvé ces deux articles qui témoignent de son importance dans le cinéma français de l’après-guerre.
En effet, après plusieurs années à Hollywood pendant la guerre, elle revint en France où son statut de star était resté le même comme le montre ces deux articles.
Tout d’abord le premier est paru en 1946 au moment où sort La Symphonie pastorale de Jean Delannoy pour lequel elle obtiendra le premier prix d’interprétation féminine de l’histoire du Festival de Cannes. L’article met l’accent sur l’importance, dans sa carrière, de la grande script-girl Jeanne Witta-Montrobert (qui travaillera notamment avec Marcel Carné pour le fameux Quai des brumes).
Le second fait le point sur sa carrière jusqu’en 1949 et sa rencontre avec son deuxième mari, l’acteur Henri Vidal.
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Nous nous excusons par ailleurs par la mauvaise qualité des reproductions ci-dessous mais il est difficile de scanner ces numéros (de notre collection) qui font partie de reliures imposantes. Nous n’avons donc pas eu d’autres choix que de les photographier.
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Michèle Morgan est partie mais maintenant ses films vont continuer à vivre leurs vies et fasciner de nombreux cinéphiles pour longtemps encore.
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Bonne lecture ! et bonnes fêtes à tous et à toutes.
Michèle Morgan, la lauréate de Cannes doit sa chance à une script-girl
paru dans Cinémonde du 22 octobre 1946
Michèle Morgan, qui est l’une des artistes les plus extraordinaires — son magnifique talent vient d’être consacré à Cannes où elle a reçu le Prix de la meilleure interprétation féminine — a bien : failli ne jamais faire de cinéma. Il a fallu l’obstination d’une femme, d’une script-girl, pour qu’elle pût se révéler entièrement.
Michèle Morgan, l’émouvante aveugle de La Symphonie Pastorale, est née à Neuilly-sur-Seine, le 18 mars 1920 (Nous savons tous que c’est le 29 février 1920. NDLR). Son vrai nom, avant de devenir la femme de l’acteur américain William Marshall, était Simone Roussel.
Toute jeune, Simone Roussel se sentit attirée par le cinéma. Cinémonde tout particulièrement, n’eut pas de lectrice plus fidèle. Elle vécut toute son enfance en nourrissant, en elle, le secret espoir de devenir, un jour, artiste de cinéma. Lorsqu’elle eut atteint sa quinzième année, elle décida de tenter sa chance. Ses parents avaient quitté Neuilly pour Dieppe.
Elle avait découvert, là-bas, deux choses qui l’émerveillèrent : la campagne et la mer. Véritable garçon manqué, elle aimait courir à travers champ en compagnie de polissons dont elle était le chef. Mais cette existence au grand air ne lui faisait pas oublier ses intentions premières. Un beau jour, comme les vacances allaient prendre fin, elle décréta de ne plus retourner en classe et de gagner Paris. Son frère, de trois années plus jeune, accepte de raccompagner et, un beau matin de la fin septembre, les deux enfants se présentèrent dans la capitale chez leurs grands-parents étonnés. Le garçon, après une verte semonce paternelle fut réexpédié à Dieppe. Simone, elle, demeura à Paris.
La vie d’artiste, alors, pour elle, commença. Ce n’était pas drôle. Elle allait de studio en studio, sollicitant régisseurs et directeurs de production, écoutant les promesses des uns et des autres mais repartant avec guère d’espoir au cœur. Cependant, elle reçut des convocations ; c’était pour de la figuration qui n’était même pas intelligente. Elle devait faire la foule, perdue au milieu de camarades, un travail sans intérêt, sans le moindre attrait.
Son premier film fut Mademoiselle Mozart, Au cours des prises de vues, elle fit la connaissance d’Yvan Noé, le metteur en scène, qui lui fit comprendre qu’elle devait beaucoup travailler si elle voulait faire autre chose’que de la figuration. Elle suivit ce conseil et, chez René Simon, apprit à « jouer la comédie ». Pendant dix-huit mois elle travailla ferme, n’oubliant pas le cinéma qui, lui, ne semblait guère penser à elle.
Un jour, cependant, on lui confia un tout petit bout de rôle dans Le Mioche que réalisait Léonide Moguy. C’était pour ainsi dire rien, une “panne ». Seulement, Le Mioche devait avoir, sur la destinée de la jeune figurante, une influence considérable. La script-girl de Léonide Moguy était Jeanne Vita (Jeanne Witta). Elle s’intéressa à Michèle Morgan et bavarda longuement avec elle.
Un an plus tard, Jeanne Vita était la script girl de Marc Allégret qui avait en chantier Gribouille, de Marcel Achard, et qui cherchait une « nouvelle » pour donner la réplique à Raimu. Jeanne Vita se souvint de la petite pensionnaire du Mioche et elle parla d’elle à Marc Allégret. Michèle Morgan fut convoquée au bureau, puis au studio, on lui fit faire un bout d’essai et, quelques jours plus tard, un matin sur le coup de dix heures, l’assistant de Marc Allégret faisait irruption chez elle pour lui annoncer qu’elle était engagée pour le rôle. C’était merveilleux. D’un seul coup Michèle Morgan était devenue vedette.
Et cependant, il s’en était fallu de peu du contraire.
Là, encore, Jeanne Vita sut intervenir à propos.
Le jour où Michèle Morgan se présenta au studio pour son bout d’essai, le cameraman refusa de la photographier, déclarant que la jeune candidate n’était pas du tout photogénique. (Il doit, aujourd’hui, rougir de honte.) Jeanne Vita — la bonne fée — qui était là, insista tellement que, résigné, l’opérateur s’exécuta. Le bout d’essai fut tel que Michèle Morgan éclipsa toutes les autres concurrentes.
Après Gribouille, dans lequel elle donna la réplique au grand Raimu, André Daven, le producteur, lui fit tourner un autre film. Orage, toujours avec Marc Allégret, où Charles Boyer fut son partenaire.
Depuis, Michèle Morgan n’a cessé de nous affirmer son immense talent, que ce soit dans Quai des Brumes avec Marcel Carné, La Loi du Nord, avec Jacques Feyder, ou dans Remorques, avec Jean Grémillon.
La Symphonie Pastorale, de Jean Delannoy, qui lui apporte, aujourd’hui, une consécration mondiale, montre que Michèle Morgan, malgré son long séjour à Hollywood, n’a rien perdu de sa sensibilité bien française.
Germain Fontenelle
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Michèle Morgan, la femme aux bonnets ronds, change de visage à chacun de ses voyages
paru dans Cinémonde du 28 février 1949
1938 L’année de “Quai des Brumes ». Le plus grand film français de l’avant-guerre. Un couple inoubliable : lui avec sa vareuse de légionnaire qu’on devinait imprégnée de pluie, lourde à porter comme le passé trop proche où il l’avait revêtue ; elle avec son imperméable de bazar et son petit béret, son air de petite fée pauvre. Mais qu’est-ce que ça faisait, son allure, à ce couple-là ? Avec trois silences et deux regards et une aventure triste pleine de rêves impossibles, Gabin et Morgan s’installaient en quelques images dans notre cœur. Qu’importaient ce désespoir en noir et blanc, ces lumières pâles, ces ombres : ils vivotent tous les deux sur l’écran, ils étaient “présents », en relief, on aurait cru pouvoir les toucher et entamer la conversation avec eux, s’insinuer dans le dialogue qu’échangeaient cette mauvaise tête et ce beau visage.
Tant de réalité, et en même temps cette poésie, voilà ce qu’ils apportaient à une époque où les menaces qui pesaient sur l’Europe remplaçaient les rêves faciles par des songes noirs.
MICHELE MORGAN TOUJOURS LA PREMIERE
Onze ans ont passé, emportant l’orage. Onze ans, dont beaucoup nous ont séparés d’eux. Ils étaient partis presque ensemble, ils sont retenus sans que plus rien ne les unisse : leur couple cinématographique avait cessé de vivre avec la guerre, et Hollywood ne songea même pas à le ressusciter. Mais, si Gabin ne semble pas avoir retrouvé encore tout son pouvoir sur les spectateurs — le film de René Clément qu’il vient de tourner en Italie lui fournira sans doute l’occasion d’une revanche , le nom de Michèle Morgan brille de nouveau depuis trois ans au fronton du cinéma français. « La Symphonie pastorale », “Aux Yeux du Souvenir » nous l’ont rendue, avec son mystère et son charme, ses grands yeux clairs où l’on se perd, ses longs cheveux — devenus un peu plus blonds — et cette espèce de gentillesse prudente qui s’exprime dans une voix étrange, avec des petites résonances métalliques en surimpression sur un fond d’épais velours.
Pourquoi Michèle Morgan n’a-t-elle rien perdu de sa popularité ? Tout s’est pourtant ligué contre elle ; la guerre, son départ au début de l’occupation, son long séjour en Amérique, son mariage à Hollywood, son retour en France après un échec cinématographique certain là-bas (pour ne pas être en reste avec la plupart des grandes vedettes françaises qui y tentèrent l’aventure).
Oui, pourquoi le public lui a-t-il manifesté tout de suite le même attachement qu’outre-fois ? Sans doute parce qu’elle n’avait pas changé, qu’il la retrouvait telle qu’il l’avait toujours aimée… Car elle pouvait, selon ses films prendre une expression nouvelle (qui correspondait souvent au pays où elle les tournait). Sitôt sortie du studio, elle redevenait « la femme au bonnet rond ».
Mais il y a un fait nouveau : Michèle Morgan est en train de changer. Sa vie influe sur son visage comme sur son talent lui-même. Nous assistons depuis quelques mois à l’éclosion d’une nouvelle Michèle Morgan.
LA FILLE AU BERET BASQUE
Avant de vous la présenter, évoquons pendant quelques instants encore la Michèle Morgan qui, depuis onze ans, n’a cessé d’accompagner nos rêves. La Michèle Morgan au béret basque.
Une Michèle Morgan qui cachait depuis longtemps sous ce petit béret noir des idées bien arrêtées : devenir actrice de cinéma.
C’est à Dieppe qu’elle eut la révélation de sa vocation. Dieppe : ville de la mer et de la pluie qu’elle devait retrouver dans « Quai des Brumes ». Elle avait dans les quatorze ans, à ce moment-là, la petite Simone Roussel. Dieppe l’avait accueillie quelques années plus tôt, avec son père, sa mère, ses deux frères et sa petite soeur. L’exportation-importation de fruits et primeurs les faisait vivre. Un jour — cela se passait dans la cuisine familiale à l’heure sacrée de la vaisselle — Mme Roussel se mit à rire et raconta à sa fille : « C’est drôle, quand tu avais trois ans, un ami de ton père que passionnaient l’astrologie et la chiromancie, observa que tu avais une ligne de chance extraordinaire et nous prédit que tu deviendrais une actrice célèbre… »
Cela ne surprit pas l’enfant. Elle n’en dit rien, mais le cinéma hantait ses rêves. Elle avait d’ailleurs une imagination extraordinaire et s’inventait des anniversaires pour que ses petits camarades, sur la plage, lui fassent fête plus souvent. Elle ne manquait aucun film et admirait Greta Garbo plus que toutes les autres stars. Garbo la mystérieuse. Le mystère de Morgan. Secret des correspondances.
En tout cas, Simone Roussel ne douta plus de son destin. Quelques mois plus tard, avec son frère, elle prit en cachette le train de Paris. Fugue anodine puisque tous deux s’installèrent… chez leur grand-mère. Simone eut de la chance : ses grands-parents, son oncle, sa tante calmèrent la juste colère paternelle. La future Michèle Morgan eut la permission de tenter sa chance. Avec un conseil : « A toi de réussir. Sinon… » Sinon, ce serait de nouveau Dieppe et la pluie.
Tenter sa chance, cela se dit surtout : courir les engagements. Michèle Morgan va de production en production et se retrouve un beau matin au studio de Neuilly, son « village » natal. On tourne « Mademoiselle Mozart ». La voilà figurante. Danielle Darrieux était la vedette du film, qu’Yvan Noé mettait en scène. Michèle avait trouvé en Noé un homme de bon conseil : Il la présenta à René Simon.
René Simon, c’est-à-dire le lanceur d’étoile, La réussite de Michèle s’inscrivait dans les astres, en même temps que celle de François Périer, son camarade de cours.
DARRIEUX, VEDETTE – MORGAN, FIGURANTE
A cette époque se situent ses trois seuls apparitions au théâtre. Elle n’insista pas ; elle était faite pour le cinéma. Le cinéma le lui prouva d’ailleurs ; elle figura dons « Mayerling », suivant ainsi Danielle Darrieux à la trace. On la vit encore dans « Mes Tantes et Moi », « La Vie parisienne », « Une Fille à papa » et enfin dans « Le Mioche” le film qui révéla Madeleine Robinson.
Darrieux, Morgan, Robinson, Périer : une grande génération de comédien était en train d’éclore.
Et puis ce fut la grande chance : Marc Allégret lui fit faire un bout d’essai pour “Gribouille » qu’il devait tourner avec Raimu sur un scénario de Marcel Achard. La script-girl du « Mioche » s’était rappelé la petite figurante au regard clair et l’avait présentée ou metteur en scène…
Raimu fut « emballé » par sa jeune partenaire. Il lui donna un conseil dont elle devait, plut tard, se rappeler la valeur : « Mon petit, tu iras loin, crois-moi… Mais reste en France, tu seras la première… »
La prédiction devait s’avérer exacte : après “Gribouille », Michèle Morgan tourna « Orage » avec Charles Boyer. Et puis ce fut « Quai des Brumes ».
« Quai des Brumes ». La rencontre avec Gabin. Le naissance du couple prestigieux qui allait se retrouver dans « Le Récif de corail » et « Remorques ». Couple idéal fait de force et de fragilité, de brutalité et de douceur, de spontanéité et de mystère, de naïveté troublante, auxquels ils furent les premiers à se laisser prendre. Sans lui, elle tourna « L’Entraîneuse », « Les Musiciens du ciel », « La Loi du Nord », « Untel, père et fils ». Mais c’est ce couple-là que les gens aimaient et que Hollywood, quand Gabin eut rejoint Morgan en Amérique, ne sut pas (ou ne voulut pas) reformer.
LA VEDETTE INTERNATIONALE
Hollywood lui fit tourner « Joan of Paris », « Deux Billets pour Londres », « Toujours plus haut », « Route vers Marseille », « L’Evadée ». En la transformant un petit peu. En brunissant ses cheveux. En la « sophistiquant » de son mieux. Mais elle résistait à l’emprise : dans «Joan of Paris », elle portait toujours le petit béret qu’elle avait emporté de France…
Elle revint parmi nous sans que sa gloire ait changé de visage. Le premier Festival de Cannes la consacra. Vedette internationale, elle allait bientôt tourner « Première Désillusion » en Angleterre et « Fabiola » en Italie.
« Fabiola ». Le premier film où elle quitta notre temps. L’évasion.
En Amérique, elle avait fondé un foyer, un fils lui était né. Elle avait une belle maison, avec un grand jardin et une piscine, de nouveaux amis, une vie paisible. On recevait des photographies qui la représentaient dons son « home », jouant avec Michaël ou faisant le portrait de Bill, son mari…
L’ancienne Michèle Morgan, celle qui portait petit béret noir, pouvait se croire délivrée de toute espérance, et en paix.
LE BEL AMOUR DE « FABIOLA »
Mais elle tourna « Fabiola », avec Henri Vidal.
Vidal : un grand gars sympathique, bon vivant et bon viveur, un de ces jeunes premiers modernes taillés en force, pour la lutte, et qui cachent leur gentillesse sous un aspect et un parler bourrus. Un de ceux qui ne se posent pas de problèmes ou moment de faire leur choix et qui, l’ayant fait, s’y tiennent en oubliant le passé.
Henri Vidal aima Michèle Morgan. Il ne le lui dit pas tout de suite. Lui, si direct d’habitude, sentit qu’il allait se trouver en face d’un grand amour. Il fut prévenant et doux. Il la voyait dépaysée, un peu meurtrie peut-être par les petits bouleversements que leur métier impose souvent à la vie des stars : il s’attacha d’abord à lui rendre son sourire. Elle s’aperçut bientôt qu’elle ne pouvait plus se passer de lui.
A Paris, les amis de Vidal, ceux de Michèle Morgan ne parlaient de rien. Les échotiers qui vivent en cherchant le scandale dans les histoires les plus simples, se tinrent tranquilles pour une fois : ils comprenaient qu’on ne pouvait considérer cet amour-là comme une banale aventure et qu’il fallait le respecter. Quand ils revinrent de Rome, Michèle Morgan et Henri Vidal s’installèrent paisiblement dans la vie de Paris. On avait l’impression qu’ils avaient toujours été là, tous les deux ensemble. Quand il partit tourner « Le Paradis des pilotes perdus », au Sahara, elle l’accompagna gentiment à la gare et lui fit, les larmes aux yeux, des adieux touchants. Lui se taisait ; il ne riait plus : la première séparation lui paraissait dure. Mais, trois jours plus tard, elle n’y tint plus ; elle prit l’avion pour Marrakech. Demain sons doute, lorsqu’elle-même partira pour la Suisse où elle doit tourner, en anglais, la nouvelle version de « Maria Chapdelaine », Henri Vidal lui fera la même surprise. Était-ce vraiment une surprise, d’ailleurs ? N’avait-il pas compris, en la quittant, qu’elle aurait vite fait de le rejoindre ? Un bel amour, tout simple, tout net, voilà ce que c’est, l’histoire d’Henri Vidal et de Michèle Morgan.
Sous l’influence de cet amour joyeux, on la voit évoluer peu à peu. Elle adopte de nouvelles toilettes, de nouvelles couleurs. Elle se fait installer un appartement au sixième, dans un bel immeuble de l’avenue George-V, à deux pas du ciel, forcément. Elle change de coiffure : un soir de janvier — c’était au gala de présentation de « Quelque part en Europe » — on la vit apparaître avec une raie au milieu et une frange. On accueillit cette innovation avec des réactions nuancées.
— Ma frange ou pas ma frange, qu’est-ce que cela peut bien vous faire ? dit Michèle Morgan. Faut-il vraiment que tout le monde s’occupe de moi, de mon visage qui n’est que pour moi ? Ma frange… eh bien ! personne ne la verra : je la garderai pour moi toute seule…
Mais il n’en est rien, puisque la semaine dernière, Harcourt fixa l’image de la nouvelle Michèle Morgan. Avec la frange et sans béret. Une Morgan qui rit, au lieu de sourire.
Une Michèle Morgan heureuse, qui a gardé le même regard de mystère et de pureté.
Et pour finir voici quelques photographies piochées dans mes reliures de Cinémonde de l’après-guerre.
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Cette photo est émouvante car l’on y aperçoit Hélène, la soeur et Paul, l’un des deux frères de Michèle Morgan, qui ont assisté hier à ses obsèques (photographie afp disponible sur le site du Parisien ).
Michèle Morgan et Fernandel
Michèle Morgan entourée des réalisateurs Jacques Feyder et Marcel L’Herbier
Michèle Morgan et René Simon, le fondateur du Cours Simon dont elle suivi les cours au début de sa carrière.
Les trois photographies ci-dessus sont parues dans Cinémonde du 29 octobre 1946.
En 1948, Michèle Morgan vous souhaitait un Joyeux Noël (avec Jean Marais, Jean-Pierre Aumont et Edwige Feuillère).
Source : Collection personnelle Philippe Morisson
Pour en savoir plus
Nous avons publié sur notre site hommage à Marcel Carné (www.marcel-carne.com) plusieurs articles parus dans la presse de l’époque :
L’album privé de Michèle Morgan paru dans Cinémonde en 1962.
Le numéro spécial paru en 1945 dans la revue Film AR.
Divers articles parus dans Cinévie en 1947 et 1948.
Retrouvez notre entretien téléphonique avec Michèle Morgan datant du 23 avril 2009 :
[youtube width=”420″ height=”315″]https://www.youtube.com/watch?v=jgM7_IrsxnQ[/youtube]
Première partie.
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[youtube width=”420″ height=”315″]https://www.youtube.com/watch?v=PTB1fSy8oCY[/youtube]
Deuxième partie.
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Michèle Morgan en cinq rôles via le site du Monde.
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En 1993, Michèle Morgan évoque le début de sa carrière et ses partenaires, Raimu, Jean Gabin, etc.
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En 1987, Michèle Morgan évoque sa rencontre avec Danielle Darrieux alors qu’elle était figurante sur le tournage du film “Le Mioche” de Léonide Moguy.
Michèle Morgan est une merveille….