Suite de notre hommage pour le cinquantième anniversaire de la mort de Buster Keaton le 1 février 1966.
Du 14 août au 11 septembre 1930, durant 5 numéros, la revue Pour Vous va publier cette série de souvenirs revenant sur la carrière de Buster Keaton, ce génie du comique américain.
Voici pour débuter les trois premières parties de cette série.
A suivre…
Souvenirs sur Buster Keaton (part 1) par John D. WILLIAMSON
paru le 14 août 1930
J’entreprends de conter ici la vie comique et méritoire de Joseph Francis Keaton, dit Buster Keaton, l’homme au visage glacé.
Tout ce que je rapporterai, je l’ai appris de Buster lui-même ou de personnes de son propre entourage. Je n’avancerai pas un seul détail imaginaire. Si, dans quelque endroit, j’aventure une hypothèse, on peut être sûr que j’en ai contrôlé la probabilité à bonne source. J’ai voulu être l’historiographe de Keaton et non son agent de publicité.
Je serai suffisamment récompensé si, vous ayant fait connaître mon ami, je vous l’ai fait aimer.
Vous n’ignorez rien du grand acteur comique (le second après Chaplin ; il le sait, il le dit lui-même). Je vais simplement vous apprendre que c’est aussi un homme et que si son visage est glacé, son cœur fraternel ne l’est point.
Joseph Francis Keaton naquit le 4 novembre 1895 à Pickway (Kansas).
C’était une toute petite ville, figée dans l’ennui étouffant de la province américaine. Dans cette petite ville il y avait, pour quelques jours, une pauvre troupe d’acteurs ambulants, dirigée par Joe et Myra Keaton, le père et la mère du nouveau-né. Le jeune Joseph Francis poussa son premier vagissement sous une tente de la pauvre troupe, entouré de jeunes acteurs qui ne possédaient que beaucoup d’espoir et de vieux errants de minables tournées qui n’en avaient même plus. Trois jours après la naissance, la tournée quitta Pickway pour une autre ville du voisinage, avec ses oripeaux, sa cargaison d’espérances et cette nouvelle vie.
Les premières années de Joseph Francis ne connurent que l’existence précaire des comédiens vagabonds, avec ses arrivées hâtives, ses départs précipités, ses répétitions dans des courants d’air. Le soir quand on jouait, on le laissait seul sous la tente. Les lendemains de voyage, exténué, il s’endormait tout d’un coup et ne s’éveillait même pas, quand au milieu de la nuit ses parents et leurs compagnons venaient boire un bol de punch autour de sa couchette. Mais, lorsque la troupe restait plusieurs jours dans une bourgade, reposé, il ne pouvait arriver à s’endormir. Il écoutait les échos de la représentation, supputait le nombre des spectateurs d’après le bruit des applaudissements et se décidait toujours à aller voir « comment allaient les choses ». Il arrivait en chemise de nuit dans les coulisses, se jetait dans les jambes des acteurs venant de la scène, risquait un œil sur la salle, entre deux portants et humait la fumée des bravos. Un vieux cabot — qui n’était pas du trois — le prenait sur ses genoux et lui racontait des histoires.
L’enfant, dès sa cinquième année, n’ignorait plus que le grand premier rôle avait eu un triomphe à San Francisco, en 1883, et que si la prima donna avait voulu elle se fût appelée Mrs. Rockfeller et aurait eu des millions pour s’habiller au lieu de se nommer toujours Mrs. Smith et de rogner sur sa nourriture afin de s’acheter une robe neuve, tous les ans, le premier janvier.
A cette école, le jeune Keaton puisa bien vite une connaissance aiguë des hommes et de la vie. A vrai dire, son bagage scolaire grossissait moins promptement. La plupart des instituteurs n’acceptaient pas d’accueillir pour trois ou quatre jours un élève fils d’acteurs ambulants. Quand l’un deux, plus libéral, consentait à le prendre sous sa férule, l’enfant revenait de l’école couvert de plaies et de bosses. Il ne supportait pas la moindre ironie des lourdauds sédentaires et pour un mot de trop, pour un clin d’œil supposé méprisant, il se jetait sur l’ennemi. L’ennemi, pour lui, n’était-ce point tout ce qui ne bougeait pas, tout ce qui était stable — le fils de l’épicier, le neveu du pasteur — les gens attachés à une maison comme une chèvre à son piquet ? Le deuxième ou le troisième jour, le magister se voyait régulièrement obligé de rendre l’écolier vagabond à son indépendance.
Joseph Francis Keaton apprit donc à peu près tout ce qu’il avait besoin de savoir à l’école de la vie et à peu près rien dans les livres. (Par la suite, quand il eut de l’argent et des loisirs, il se rattrapa d’ailleurs largement. Sa culture est aujourd’hui beaucoup plus riche que celle de maints gaillards de mes amis qui n’apprirent à l’Université que le base-ball ou le poker !). Pendant que leur fils croissait ainsi en force et en turbulence devant Dieu et devant les hommes, Joe et Myra Keaton commençaient à se débrouiller. Ils s’associèrent d’abord avec le célèbre prestidigitateur Houdini, puis obtinrent un engagement pour un « circuit de vaudeville » qui envoyait des troupes dans toutes les villes importantes des Etats-Unis. Désormais, ils ne couchaient et ne jouaient plus sous la tente ; ils avaient un toit au-dessus de la tête pour chanter et pour dormir. Cela n’a l’air de rien, mais c’était un énorme progrès, une magnifique promotion, une mine de possibilités nouvelles.
Ce fut à cette époque que le jeune Buster débuta dans la carrière.
Il avait quatre ans et demi. Un beau soir on lui donna un minuscule bout de rôle dans une scène où figurait une actrice assez connue : Lily Langtry. Le jeune acteur n’avait qu’à traverser le plateau, sans mot dire. Sa bizarre et précoce gravité, son maintien plein de dignité et peut-être aussi ce je ne sais quoi de comique répandu sur toute sa personne déchaînèrent dans la salle un véritable fou rire. Le lendemain, les autres jours, même succès. Progressivement, le jeune Keaton devenait la plus grande attraction de la troupe. Joe et Myra entrevirent d’agréables perspectives. Un auteur leur prépara des numéros pour eux trois seulement et les « Tree Keaton » firent des tournées dans les quarante-huit Etats avec une prospérité croissante.
Dans le meilleur numéro du trio Keaton, le jeune Buster jouait à peu près le rôle d’une poupée incassable. Son père, entrant en scène, le tenait par le fond de la culotte, le jetait à terre comme un paquet de chiffons, le reprenait, le lançait au plafond, le laissait retomber sur le sol. Buster, se relevant, présentait au public un visage toujours serein et saluait modestement. Le contraste entre ces cabrioles, ces chutes, cette suite de catastrophes et la parfaite immobilité des traits de la victime se montrait toujours d’une foudroyante efficacité sur le public.
Buster Keaton m’a souvent déclaré qu’il avait tiré la meilleure part de sa philosophie de ces précoces expériences. Il la résume ainsi :
Si tu tombes, relève-toi.
Si c’est une pierre qui t’a fait tomber, jette la hors du chemin.
Si c’est un homme qui t’a fait un croc-en-jambe, aie l’air de ne t’apercevoir de rien, reste grave, et quand il ne te verra pas, flanque-lui un bon coup de pied au derrière.
Si un tuyau de cheminée te tombe sur la tête, ne perds pas ton temps à vitupérer contre Dieu, les architectes et le vent, cours chez le pharmacien.
Si un homme te parle de son âme, regarde ses yeux et reste grave.
Si une femme te parles de la sienne, souris et chatouille-lui le menton.
A vrai dire, je ne vois pas très bien comment les deux dernières prescriptions se rattachent aux cabrioles du jeune comédien. Mais c’est de la philosophie : il peut y avoir des connexions secrêtes ; n’approfondissons pas
John D. Williamson
Buster Keaton est pour l’occasion en couverture de ce numéro de Pour Vous daté du 14 août 1930.
Souvenirs sur Buster Keaton (part 2) par John D. WILLIAMSON
« Je débute au cinéma et je vais à la guerre »
paru le 21 août 1930
Peu à peu, le jeune Buster devint la tête du trio Keaton et, d’abord avec ses parents, puis seul, se fit un nom dans les troupes de vaudeville qui parcourent sans cesse les Etats-Unis. On le vit dans toutes les cités au-dessus de dix mille habitants et Dieu sait s’il y en a entre New-York et San-Francisco.
Mais Buster, fort avisé, avait déjà jeté un coup d’oeil lucide sur le cinéma ; il en avait compris toutes les possibilités et n’attendait plus qu’une occasion favorable pour s’y consacrer.
— Qu’avais-je à espérer sur les planches ? m a-t-il dit, un jour, j’avais acquis une agréable renommée dans les troupes de second ordre, un salaire passable et une véritable horreur des voyages en chemin de fer. (Pensez aux centaines de milliers de kilomètres que je dus parcourir, aux jours, aux nuits, aux semaines, aux mois vécus, baillés dans des compartiments avec mes compagnons de route, aux plaisanteries éculées, aux figures trop vues, odieuses !…) Mais à quoi pouvait me conduire cette moitié de succès ? A un perpétuel recommencement. Quant à m’élever à l’échelon supérieur, à prendre du galon, j’y pouvais évidemment songer, mais sans grand espoir. Pour devenir une étoile de Broadway, je ne pouvais pas me fier à mon seul courage, à mes efforts, à mon petit brin de talent. La carrière de vedette était terriblement encombrée. Il fallait surtout compter sur la chance.
Il n’en était pas de même au cinéma. Là tout était neuf, mouvant, aventureux. On a grand’peine à se frayer un chemin dans un monde cristallisé, compartimenté, rigide, comme l’était alors le théâtre. Mais dans un univers qui vient pour ainsi dire de sortir du néant, tout est à prendre ; on n’a qu’à se baisser et qu’à ouvrir les mains. Il n’y a pas encore de règles, pas de préjugés. Si l’on se trompe, si l’on pèche, ce ne peut être que par excès de timidité. Je n’en avais pas à revendre à cette époque. J’étais modeste et sûr de moi.
Aussi lorsque le même jour, je reçus un câble du Winter Garden, de New-York, me proposant un contrat de huit semaines à sept cent cinquante dollars par semaine et une lettre de Roscoe Arbuckle — le célèbre Fatty — m’offrant un engagement dans sa compagnie au salaire de quarante dollars par semaine, je n’hésitai que pendant une petite demi-heure. J’écoutai d’abord les conseils de ma garde-robe un peu fatiguée ; je me laissai fasciner par la perspective de jouer devant de belles dames ; je compulsai douloureusement quelques factures impayées et je faillis me décider pour un présent pompeux, aux dépens de l’avenir. Mais je maîtrisai rapidement la tentation. Je répondis au Winter Garden que j’avais accepté une proposition plus généreuse d’un autre théâtre (je n’osai pas avouer la vérité) et j’envoyai un télégramme à Fatty pour lui notifier mon acceptation.
Je n’ai jamais regretté ce que tous mes amis d’alors considérèrent comme un stupide coup de tête. Si je n’avais pas ainsi « bifurqué » à temps, que serais-je devenu ? Une vedette de vaudeville ou de music-hall, en admettant que les choses eussent tourné au mieux. Je n’aurais pas connu les joies que j’ai trouvées au cinéma : le plaisir de créer quelque chose qui ne fût qu’à moi, qui reflétât ma personnalité, qui me mît en contact avec des millions de personnes qui n’ont jamais entendu parler de Broadway. Et aujourd’hui, j’essaierais sans doute de me glisser dans un studio, d’obtenir un rôle dans un film, comme tant de gens illustres sur la scène et simples recrues à Hollywood. Je tenterais de maquignonner avec un directeur de production, mon nom de vedette, ma réputation au théâtre, mes succès, bref je sonnerais aux portes pour obtenir ce que personne ne me refuse aujourd’hui. Ce qui prouve, mon cher ami, qu’il ne faut jamais croire les gens graves et que les fous sont toujours les plus malins ! »
C’est en 1912 que Buster Keaton débuta au cinéma. Les maîtres de l’écran étaient alors Arbuckle, Mack Swain, Ford Sterling (que Charlie Chaplin remplaça chez Mack Sennett) et la pauvre Mabel Norman. Sarah Bernhardt venait de tourner La Reine Elisabeth pour la « Famous Players Lasky » tout cela semble déjà aussi vieux que la guerre de Troie.
Keaton joua d’abord des rôles de second plan, à l’ombre de l’énorme Fatty. Il travaillait avec acharnement, refusait de sortir le soir pour ne pas arriver le lendemain matin au studio avec le handicap de la fatigue, et restreignait férocement ses dépenses. Il obtint enfin ce qu’il avait si âprement désiré : le titre de vedette, c’est-à-dire la possibilité de travailler pour lui, selon ses goûts.
Presque tout de suite, on lui laissa la bride sur le cou. Le directeur de production lui permettait de fournir son scénario ou de remanier le thème imposé, le metteur en scène acceptait ses suggestions, bientôt même, il les rechercha. Naquirent alors ces courtes bandes d’une fantaisie magnifique et débridée, d’une merveilleuse richesse d’invention, dont les exemplaires les plus achevés sont Frigo-Frégoli et Sherlock-Holmes Junior.
Keaton commençait à connaître la gloire et l’argent, quand l’Amérique entra en guerre. Discours de Wilson. Drapeaux. Cortèges. Lafayette, nous voici ! Buster ne résista pas à cette littérature héroïque. Comme tous les grands comiques, il aspire à se dépasser. La guerre n’était-elle pas une occasion sans pareille ? Il ne la laissa point échapper. Sous l’uniforme kaki des simples soldats américains, il vint en France et se battit.
— Vous comprenez, m’a-t-il confié plus tard, j’en avais assez de faire rire les gens pendant que les autres se cassaient la figure. Je me suis dit : laissons la comédie et allons voir comment se joue, là-bas, la tragédie ! Je n’ai pas regretté le prix de mon billet : un engagement pour la durée de la guerre. Je suis revenu avec entrain à la comédie, sachant que je n’étais pas fait pour les grands premiers rôles tragiques. Chacun son métier et les bootleggers seront bien surveillés ! »
John D. Williamson
Souvenirs sur Buster Keaton (part 3) par John D. WILLIAMSON
« Buster Keaton acteur-soldat, le cognac et la censure »
paru le 28 août 1930
Fantassin, Buster Keaton se battit comme les camarades. Il n’accomplit pas d’actions d’éclat ; on ne peut citer de lui aucun mot historique ; un fantassin parmi les autres et c’est beaucoup.
Après l’armistice il resta encore cinq mois en France. Comme on se décidait enfin à utiliser les compétences, Buster Keaton fut chargé de distraire les soldats rendus au repos, mais non à la liberté. Il parcourut donc les cantonnements, reprenant ses vieux succès de vaudeville accommodés au goût du jour. Mais quelque soin qu’il prît de les rajeunir, ses plaisanteries et ses refrains sentaient encore l’avant-guerre. Tout le monde était si loin de cette époque fabuleuse, que Buster comprit vite qu’il lui fallait trouver un répertoire moins éculé. Les spectateurs, héros en disponibilité, moitié soldats, moitié civils, ne demandaient pas des divertissements fort relevés ; ils exigeaient seulement qu’on les fît rire.
Buster Keaton entreprit de constituer en même temps une troupe et un solide fonds de sketches tirés de la vie courante. Il eut tôt fait de recruter une douzaine d’acteurs, de bonne volonté, professionnels ou improvisés ; un clergyman et un ancien élève de la section d’art dramatique de l’Université d’Harvard collaborèrent avec lui pour les sketches. Après dix jours de répétitions, notre Keaton et sa troupe furent lâchés dans les cantonnements.
Gros succès ! L état-major était enchanté. Les soldats, retenus au camp par la troupe « Keaton and his boys », allaient moins courir les cabarets et autres mauvais lieux. Ils buvaient plus de limonades à la cantine et moins de whisky au dehors ; on en ramenait beaucoup moins à l’infirmerie la tête fêlée dans quelque rixe ; notre homme était considéré par le quartier général du général Pershing comme le meilleur auxiliaire du service de santé et de la police, un auxiliaire d’autant plus précieux qu’il ne guérissait pas mais prévenait les maux habituels du héros en disponibilité, au nombre desquels on doit compter les jours de salle de police ou de prison.
Un soir toute cette belle œuvre fut compromise.
Keaton et ses deux amis, le clergyman et l’ancien étudiant d’Harvard, avaient ajouté à leur répertoire un sketch assez irrespectueux sur les médecins militaires américains. On y voyait notamment un « toubib » interdire à ses malades au garde-à-vous d’absorber la moindre goutte de vin, sous peine des sanctions les plus sévères. Dès qu’ils avaient le dos tourné, il tirait de son bureau une bouteille de cognac, se versait trois ou quatre rasades copieuses et dansait un fox-trot en serrant la précieuse bouteille contre son cœur et en chantant une romance qui se terminait par cette strophe :
O cognac, divin cognac !
On n’a rien goûté de meilleur
Que toi sur la terre
Depuis que l’ambroisie
Est allée retrouver Homère
Au pays des vieilles lunes
Et tu es bien plus digne d’admiration
Que Wilson et ses quatorze points
Et les permissions de quarante-huit heures.
Par malheur, le soir où « Keaton and his boys » essayèrent ce sketch, un capitaine de l’état-major du général Pershing assistait à la représentation. Il ne souffla mot pendant toute la soirée et eut même la courtoisie d’aller féliciter notre ami Buster et ses collaborateurs, après la chute du rideau. Mais, trois jours plus tard, l’officier commandant la base où se passaient ces mémorables événements (je ne me souviens plus si c’est la base de Saint-Nazaire ou de Bordeaux) reçut une sévère admonestation de l’état-major au sujet de « l’incroyable laisser-aller qui régnait parmi ses hommes ». A cette lettre était joint un résumé d’un sketch insolent « qui est — disait la note — dans un de vos baraquements et témoigne d’un fâcheux état d’esprit de la troupe à l’égard du plus haut magistrat des Etats-Unis comparé à une vulgaire boisson alcoolique et à l’égard des officiers du corps de santé presque ouvertement traités d’ivrognes ». L’état-major conseillait vivement au commandant de surveiller à l’avenir les distractions des démobilisables et d’infliger, pour l’exemple, une punition à l’auteur du sketch et au directeur de la troupe.
Keaton ne fut pas puni par son chef, mais on chargea un sous-officier de jouer le rôle de censeur. Ce haut personnage commença par exiger que les textes de toutes les chansons lui fussent remis et il suspendit les représentations pendant toute la durée de son examen qui ne dura pas moins de quatre jours. Le censeur et Keaton passèrent ces quatre jours « en ville, par permission spéciale ». Le sous-officier avait en effet obtenu une totale exemption de service, pour se livrer à sa tâche et s’était arrangé pour que Buster pût l’accompagner, « afin — disait-il — que je puisse l’interroger sur toutes les allusions qui me paraîtront sournoisement cachées dans ses vers. »
John D. Williamson
A suivre…
Source : Bibliothèque numérique de la Cinémathèque de Toulouse
Pour en savoir plus :
Le site officiel sur Buster Keaton et sa page facebook.
La page hommage de la chaîne ARTE sur Buster Keaton.
Play-list de 8 archives vidéos et radio sur Buster Keaton dans les Archives de l’INA.
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La vidéo « Buster Keaton – The Art of the Gag » sur la chaîne Youtube de Every Frame a Painting.