Marcel Carné, Ciné Reporter 1929-1934 (La Tour Verte)


Ici à La Belle Equipe, l’idée est de rendre hommage à cet âge d’or du cinéma français (qui correspond grosso modo à l’âge d’or des studios de cinéma des années 20 aux années 50).

Nous essayons de lui rendre hommage, comme nous l’avons écrit en sous-titre de ce site, avec la mise en ligne d’articles de presse d’époque.

Aussi, cela faisait longtemps que nous voulions rassembler dans un livre les divers écrits que l’un des plus talentueux réalisateurs de cette époque a publié entre 1929 et 1934 dans des revues comme Cinémagazine ou Pour Vous.

C’est donc grâce à la confiance d’un éditeur courageux à la ligne éditoriale sans défaut que nous pouvons vous annoncer la sortie de ce premier volume, qui espérons sera suivi d’un second dans les années qui suivent.

Après plusieurs années de recherche, nous pouvons enfin vous présenter notre nouveau livre consacré à Marcel Carné qui paraît le 10 mars 2016 chez La Tour Verte : Marcel Carné Ciné-Reporter (1929-1934).

En effet, avant de devenir le cinéaste que l’on connaît, Marcel Carné a eu une carrière de critique cinématographique beaucoup plus importante que ce que l’on croit entre 1929 et 1934 alors qu’il n’avait que 23 ans. Cette période correspond à celle où son mentor, Jacques Feyder, est parti à Hollywood (notamment pour tourner avec Greta Garbo) avant de revenir finalement à Paris en 1933.

En effet, Marcel Carné débuta l’été 1928 en tant qu’assistant-opérateur du chef opérateur Georges Périnal, sur Les Nouveaux  Messieurs de Jacques Feyder. Au retour de celui-ci, il fut son assistant sur les films Le Grand Jeu (1934), Pension Mimosas (1935) et La Kermesse Héroïque (1936).

Durant la période où Jacques Feyder était à Hollywood, Marcel Carné continua brièvement sa carrière d’assistanat. Auprès du chef opérateur Jules Kruger sur Cagliostro de Richard Oswald (1929) mais surtout du réalisateur René Clair aux côtés de Georges Lacombe sur le tournage de Sous les toits de Paris (1930).

C’est à la suite d’un concours des Meilleures Critiques dont il remporta le premier prix, concours organisé par l’une des principales revues de cinéma de l’époque Cinémagazine, qu’il débuta cette carrière de critique qui durera cinq ans. Il écrivit ainsi dans les revues suivantes : Cinémagazine bien sur, Hebdo-Film dont il fut le secrétaire de rédaction, Cinémonde, Pour Vous, Vu et Le Film Sonore.

Les écrits de Marcel Carné, l’un des premiers cinéastes cinéphiles (le critique Noël Herpe écrira même le Ciné-Fils en clin d’œil à Serge Daney), témoignent ainsi d’un temps où le cinéma était une religion.

Au fond, ce qui lui importait c’était avant tout de distinguer « ce qui est cinématographique de ce qui ne l’est pas ». Et nous pensons qu’il y est bien parvenu.

« Si le cinéma n’avait pas existé, qu’eût-il fait ? Bien malin celui qui le dirait ! il n’est sans doute pas exagéré de penser qu’il eût peut-être cherché à fuir une existence dont tout l’indiffère à peu près totalement, vu sous un autre angle que celui de l’écran ». (1)

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Vous pouvez le commander directement sur le site de La Tour Verte (paiement Paypal) : 20 euros Port Compris.

Il est autrement disponible dans toutes les bonnes librairies physiques ou sur internet.

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Signalons que nous serons en dédicace au Salon du Livre le vendredi 17 mars entre 14h30 et 17h à Paris.

Pour tout renseignement : www.livreparis.com

Quatrième de Couverture

Avant de devenir réalisateur, Marcel Carné fut journaliste de cinéma. En cette année 2016, cent-dixième anniversaire de sa naissance, et vingt ans après sa mort, découvrez ces textes révélant un jeune Carné passionné par le Septième art, s’échinant à distinguer « ce qui est cinématographique de ce qui ne l’est pas ». Où l’on comprend comment le « môme », comme l’avait surnommé Jean Gabin, a pu devenir « le plus grand des jeunes metteurs en scène », quand Le Quai des Brumes remporta le prix Louis Delluc en 1938.

Les articles rassemblés ici le prouvent : Carné est l’un des « premiers réalisateurs français dont la vocation soit née directement de la cinéphilie ». Du haut de ses vingt-trois ans, comme plus tard les Jeunes Turcs de la Nouvelle Vague, Marcel Carné ne va cesser de célébrer cet art qu’il vénère. Son jugement est toujours juste et souvent visionnaire. .

L’auteur : Marcel Carné (1906-1996) est l’un des plus grands cinéastes français, l’homme à qui l’on doit notamment Drôle de drame, Hôtel du Nord, Le Quai des Brumes,  Le Jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du Paradis, Terrain vague, Les Tricheurs. Philippe Morisson, qui a réuni ses articles sur le cinéma, communique sa passion pour les films de Marcel Carné à travers un site de référence : www.marcel-carne.com.

Couverture : Marcel Carné vers 1929.
Format : 12, 5 x 19, 5 cm. 496 pages, 16 pages de photographies, broché.
EAN : 9782917819388     Prix : 18,50 €

Cinémagazine du 31 mai 1929

Si vous désirez voir la TABLE DES MATIERES du livre, cliquez sur la page suivante :

Marcel Carné, Ciné-Reporter (1929-1934) – La Tour Verte

Mais en parallèle, nous avons décidé de mettre en ligne les articles qui n’ont pas été retenus sur notre site hommage à Marcel Carné à l’adresse suivante :

bonus

Cinémagazine de Novembre 1933

« Quand le cinéma descendra-t-il dans la rue ? » est l’article le plus connu de Marcel Carné et fut publié en novembre 1933 dans Cinémagazine.

Article que vous pouvez retrouver dans Marcel Carné Ciné-Reporter (1929-1934).

Bonne lecture.

Philippe Morisson

 

 

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