Cela fait 70 ans, le 6 juin 1948, que l’inventeur du cinématographe, Louis Lumière, nous quittait.
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Nous avons déjà publié plusieurs articles sur Louis (et son frère Auguste) autrement dit Les Frères Lumière.
Inutile de revenir sur l’importance de Louis Lumière et tout ce que nous lui devons.
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Cette fois-ci, nous avons choisi cet anniversaire pour retranscrire le texte que publia Maurice Bessy, le directeur de publication de Cinémonde, à sa mort.
Cette même année, il écrivit, avec son confrère Lo Duca, ce livre à la gloire de Louis Lumière : Louis Lumière, inventeur (Prisma Editions).
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Pour finir, nous avons inclus un article écrit par Lo Duca, justement, qui nous livre plusieurs anecdotes de l’assistant de Louis Lumière, Pierre Cuvier (ou Pierre de Cuvier) .
Article publié quelques semaines plus tard, le 6 juillet 1948.
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Signalons que Pierre Cuvier est également l’auteur d’un court-métrage en relief, datant de 1935, L’Ami de Monsieur, qui, en collaboration avec Louis Lumière, utilise le procédé Lumière des lunettes anaglyphiques (donc rouge et vert) pour être vu en salles.
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Maurice Bessy avait déjà rendu hommage à Louis Lumière dans Cinémonde, en 1935. Hommage que vous pouvez lire ici :
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Bonne lecture !
“Lumière est mort” par Maurice Bessy
paru dans Cinémonde du 15 juin 1948
Le père du cinématographe et de la photographie en couleur s’est éteint à Bandol, dans sa 84° année.
Louis Lumière n’est plus. Cette nouvelle, qui affecte si douloureusement ses proches, ne touche pas aussi profondément qu’on le désirerait la grande foule. La raison en est simple : Lumière était entré vivant dans la légende. L’annonce de sa disparition a redonné un caractère humain à sa grande image déjà auréolée d’immortalité.
Lumière, l’homme au nom prédestiné, l’esprit scientifique le plus doué et le plus curieux, savant, artiste, ingénieur, Lumière est pour nous tous le père du cinématographe. Des travaux d’innombrables précurseurs — de Platon à Marey — il avait retenu le désir des hommes d’enregistrer le mouvement pour le recomposer à volonté. Là où tous les autres avaient échoué, il triompha au cours d’une nuit d’insomnie, dans les affres d’une migraine fabuleuse. Du premier coup, l’appareil fut parfait : cinquante années plus tard, on ne lui a apporté que des modifications de détail.
Cette mécanique de démiurge allait révolutionner le monde. Le mot n’est pas trop grand, encore qu’il ait été utilisé pour bien des folies humaines. La grande kermesse des images vivantes réjouit chaque jour des masses plus nombreuses, enrichit leurs connaissances, efface leurs tourments. Vie étrange, inédite, à deux dimensions. Art fantôme.
Aujourd’hui, le grand écran de toile est devenu linceul.
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J’ai sous les yeux une liasse de lettres charmantes, cordiales, affectueuses. Trois années durant — les trois dernières de son existence — il a répondu à mes innombrables missives, confirmant tel détail, infirmant tel autre, confiant à Lo Duca et à moi-même l’extraordinaire richesse de son souvenir. Parfois, il me demandait de lui rendre visite pour mieux discuter une précision qui lui tenait à cœur. Il s’excusait de me déranger dans cette langue, et avec ce tact qui sont l’apanage des êtres de luxe : « Ma santé continue de s’améliorer, mais les forces ne reviennent pas vite ! J’ai beaucoup de peine à marcher sans être soutenu ». Je n’ai jamais connu d’homme plus simple, plus modeste, plus humble lorsqu’il parlait de lui et de ses travaux.
Beaucoup ont eu, ces jours-ci l’occasion de rappeler la vie de ce grand Lyonnais, né à Besançon en 1864.
On a rappelé ses ingéniosités de jeunesse, ses premières formules d’émulsion sensible puis, enfin, sa trouvaille de 1895, le cinématographe. Sans doute, beaucoup de tentatives l’avaient précédée. Mais c’est Lumière qui fit voir clair.
La séance du 28 décembre 1895, au Grand Café, demeurera historique. Ici naquit le cinéma. Ici fut composée une écriture nouvelle. Après Lumière, tous les autres inventeurs découvrirent leur génie tardif. Laissons leurs admirateurs polémiquer sans espoir. Et écoutons plutôt Lumière faire le point, cinquante années plus tard :
« Des premiers mètres de pellicule de 1884 dans les laboratoires de Monplaisir, aux mille, ou deux mille films annuels d’aujourd’hui, le chemin est long. Le père ne reconnaît pas toujours la créature qui sort de ses mains ; et pourtant, elle n’a pas tellement changé !
« Les documentaires que nous avons commencés avec L’Arrivée Train en gare de La Ciotat sont un peu plus longs, plus minutieux et plus savants ; les films comiques que nous avons inaugurés avec L’Arroseur arrosé sont aussi plus longs et font rire plus longtemps ; le genre « intimiste » que nous avons esquissé avec Le Goûter de Bébé, est devenu plus intime et parfois plus sombre. Je ne parle pas des films historiques dont notre catalogue de 1896 offrait maints spécimens (de 52 secondes, il est vrai !).
« J’ai essayé de me détacher du cinématographe en 1905 ; cela a été facile du point de vue de la production, mais le cinéma a continué à vivre, toujours à titre d’enfant précoce, dans mes laboratoires ; ainsi, il n’y avait pas d’identité possible entre le cinéma du dehors qui faisait des folies et le sage enfant de laboratoire qui tâchait de se perfectionner.
Mais Lumière ne fut pas seulement le « père du cinématographe ». Ce magicien dont les parrains avaient été un peintre et un horloger, collectionna les brevets. Son frère et lui firent un beau matin deux lots de leurs découvertes. A l’actif de Louis, il ne faut pas oublier l’écran géant de l’Exposition de 1900, de nombreuses préparations sensibles et le matériel pour les réaliser, et le « photorama », dispositif permettant d’obtenir une bande d’images représentant le tour complet de l’horizon.
En acoustique, on lui doit le diaphragme à membrane plissée, dont la forme lui avait été suggérée par celle de l’éventail, qui permit le premier phonographe sans pavillon, et des récepteurs acoustiques.
Durant la guerre 1914-1918, il mit au point un appareil réchauffeur pour nacelles d’avion et une main-pince dont furent dotés cinq mille amputés.
N’énumérons pas les innombrables trouvailles de ce chercheur impénitent qui, après avoir découvert le cinématographe, se pencha avec passion sur les problèmes de la couleur et du relief, qu’il résolut le premier par l’invention de la plaque autochrome, toujours utilisée, et qui permit, dès 1913, l’obtention de photographies en couleurs naturelles.
Le problème du relief fut résolu par la photo stereo-synthèse et par une mise au point particulièrement ingénieuse du procédé des anaglyphes. En 1936, les spectateurs d’un cinéma des boulevards, le nez chaussé d’étranges lunettes, assistèrent à une nouvelle Arrivée d’un Train en gare de La Ciotat, en trois dimensions.
La guerre de 1939 l’empêcha de poursuivre les expériences entreprises pour l’obtention du relief par projection dans des miroirs concaves de grandes dimensions.
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Tel est l’homme que nous venons de perdre et qui, jusqu’à son dernier souffle, manifesta la curiosité la plus tenace, une curiosité exacerbée.
« Les questions que j’étudie en ce moment, nous écrivait l’octogénaire de Bandol, sont diverses, car la manie que j’ai d’observer tout ce qui se passe dans l’atmosphère où j’évolue m’entraîne à rechercher la cause des phénomènes constatés et la résolution des innombrables problèmes qui se présentent à mon esprit. »
« Aussi suis-je indéfiniment en retard dans les réalisations qui appellent mon activité que l’âge me contraint à réduire de plus en plus.
Et il terminait son message d’une main ferme :
« Mais il ne faut pas demander l’impossible et je terminerai par ce simple mot : Travaillons. »
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Tel est le personnage, au-delà de l’échelle humaine, que nous venons de perdre. Exemple inoubliable de savoir, de travail, d’opiniâtreté. Il s’attelait aux problèmes les plus divers, décidé à surmonter toutes les difficultés, à ne jamais se déclarer vaincu.
Il fait désormais partie de l’honneur de la France.
Maurice Bessy
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Louis Lumière anecdotique
paru dans Cinémonde du 6 juillet 1948
« Louis Lumière, Inventeur », de Maurice Bessy et Lo Duca, est surtout un livre d’histoire. L’anecdotique y a une place négligeable. Cependant, la longue vie de l’inventeur du cinématographe est fertile en « petites histoires ». Lo Duca va en cueillir quelques-unes pour nos lecteurs. La plupart de ces anecdotes appartiennent au professeur Cuvier qui fut longtemps l’assistant de Lumière. Louis Lumière avait gardé un bon souvenir de son collaborateur ; c’est lui qui, peu avant sa mort, fit rectifier une note du livre de Bessy et Lo Duca, note qu’il ne trouvait pas suffisamment digne du professeur Pierre Cuvier.
N.D.L.R
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Après la guerre de 1914-1918, Pierre Cuvier, jeune ingénieur-chimiste, qui était né à Montbéliard, s’en fut trouver son compatriote Louis Lumière, qui était né à Besançon. Il lui demanda ce que pouvait faire dans l’existence un jeune homme qui n’avait que sa bonne volonté et son diplôme. Après de longues conversations, Lumière lui proposa de travailler à ses côtés. De cette rencontre devaient naître de longues années de travaux, quelquefois en commun, quelquefois séparés. Dès les premiers contacts, le jeune Cuvier sentit que Lumière se penchait sur lui, pour l’aider de toutes ses forces, pour en faire « quelqu’un d’utile ».
Pierre Cuvier, devenu depuis, directeur du Laboratoire de la Recherche Scientifique de la Faculté des Sciences de Grenoble, puis Maître de Recherches au Centre National de la Recherche Scientifique, glane quelques souvenirs le long d’une période d’étroite collaboration.
— Un jour — nous étudions la solution du relief — Lumière avait imaginé une énorme cuve de matière plastique. Cette cuve avait environ 1 m. 50 de diamètre. II avait fait incurver une feuille sur une grande circonférence, en l’aspirant par-dessous. Je suivais les résultats des essais de près. Un matin, je lui demandais des nouvelles :
— Et la lentille ?
Navré, Lumière répondit :
— Elle a la petite vérole !
Les gouttes d’eau avaient marqué la cuve et la matière plastique n’était plus lisse…
Lumière recommença et réussit. Nous avions monté, sur un châssis, cette lentille à environ 2 m. 50 de hauteur, et nous l’avions remplie d’eau distillée pour qu’elle fasse vraiment lentille. Nous avions placée au-dessus d’un écran incliné sur lequel venait se projeter l’image renvoyée sur le foyer de la lentille qui jouait le rôle de glace réfléchissante. Nous voulions obtenir une apparence de plasticité par double reflection des rayons lumineux sur le plan incliné.
Je me trouvais devant l’écran, c’est-à-dire sous la lentille, quand, soudain, le poids de l’eau ayant fait fléchir ses bords mal fixés sur le châssis, la lentille déversa son contenu entier sur mon dos, si bien que je pris une douche à l’eau distillée.
Louis Lumière ne pouvait pas retenir son rire devant la scène et toujours en riant il me dit :
— Nous aurions pu gagner beaucoup d’argent si on avait filmé cela !
Vers 1936, un ingénieur allemand arriva un matin à Neuilly pour montrer à Lumière un brevet de cinématographe en relief ayant pour point de départ l’anamorphose des deux images du couple stéréoscopique.
Louis Lumière, d’un oeil bienveillant, prit connaissance du brevet et puis demanda à Pierre Cuvier de chercher dans son laboratoire la, boite 313, boite de films vieux de près de dix ans. Il en sortit une bande et la déroula devant l’ingénieur. Le brevet tout neuf n’était qu’une vieille invention de Louis Lumière.
L’ingénieur posa alors cette question :
— Pourquoi n’avez-vous pas continué ?
— Parce que j’ai trouvé mieux, répondit simplement Lumière.
L’ingénieur allemand devint alors livide. Lumière s’en aperçut, et il en était atterré. Il dit alors à voix basse à Cuvier :
— Qu’est-ce que nous pourrions bien faire ?
Sans attendre une réponse, il ajouta :
— Si je l’invitais à déjeuner ?
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A propos d’inventeurs, le bizarre descendant d’un « inventeur > du XIX° siècle, qui détestait Lumière et son succès, eut l’idée ignoble de le dénoncer au journal antisémite Au Pilori. Le nom, rare en France, de Lumière — ce miracle incroyable d’un nom qui correspond à l’invention d’un monde nouveau — le profil méridional du grand savant, auraient dû servir à des persécutions vengeresses. L’affaire alla jusqu’aux Allemands qui menèrent une enquête. Le professeur Cuvier, lui-même, fut interrogé. Mais la stupidité même de la manœuvre arrêta toute suite.
A la Libération, on montra à Lumière une lettre signée de la main de ce dénonciateur.
— Moi. Juif ? disait Lumière en riant. Pourquoi pas ! En Nouvelle-Zélande, on croit bien que je suis l’inventeur du feu…
Toujours à propos d’inventeurs, de leurs ersatz et d’inventeurs manqués, Lumière reçut un jour un ingénieur assez connu qui, accompagné de deux financiers, venait surveiller l’installation des appareils « relief » dans une salle. Il discuta assez longuement avec Lumière. En sortant, il dit aux deux financiers ahuris :
— On voit bien qu’il a lu mes bouquins…
Une autre fois, ce même ingénieur racontait à Lumière des choses de la plus haute et délirante fantaisie. Enfin, agacé, Lumière lui cita cette phrase de Rivarol :
— C’est un avantage énorme de n’avoir jamais rien fait, mais il ne faudrait tout de même pas en abuser…
Louis Lumière, tel Pasteur, a eu aussi ses contradicteurs et ses « donneurs de leçon ». On se souvient que le docteur Trécul avait eu l’outrecuidance d’envoyer Pasteur « compléter les lacunes de son instruction » à la bibliothèque de l’Institut.
Or, un jour, Louis Lumière faisait des essais de développement dans le Midi ; le directeur du laboratoire dans lequel il se trouvait eut la prétention de lui apprendre à développer les pellicules que son assistant venait d’enregistrer… Nous ne répéterons pas ici le nom de ce directeur, mais qu’on sache fraîchement qu’il est en trois lettres et synonyme d’imbécile.
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Lumière ne dédaignait pas les mots à la Jeanson. Il avait un valet de chambre, Gustave, connu de toute la corporation, et qu’on ne rencontrait jamais sans une brosse d’une main et un chiffon de l’autre. Marie, la cuisinière, était la femme de Gustave ; elle pourvoyait au ravitaillements et veillait à ce qu’il ne mantille rien. Lumière les avait surnommés :
— Panem et cire sans cesse
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On sait que Lumière était un excellent pianiste (il avait même remporté un accessit au Conservatoire).
Un jour, Lumière — qui était alors à Neuilly — sur le point de déménager pour aller à Bandol, dit à Cuvier :
— Mon piano de concert est très encombrant. A Bandol, j’aurai moins de place. Puis, tout est si cher, j’ai besoin d’argent.,, je veux vendre mon piano…
Cuvier n’entend plus parler de rien.
Lumière déménage, et il arrive à Bandol. Cuvier l’aide à installer son laboratoire, sa bibliothèque, et il découvre un ravissant petit meuble d’acajou.
— Tiens, dit-il je ne vous connaissais pas ce meuble !
— Ah ! oui, eh bien, voyez. Il l’ouvre : c’était un délicieux petit piano en forme d’épinette…
— Vous vous souvenez, dit Lumière, mon grand piano ? Eh bien, je l’ai vendu, et, en ajoutant trois mille francs, j’ai eu celui-ci…
Lorsque la journée avait été bonne, en revenant du laboratoire, Lumière demandait à Pierre Cuvier, le soir, de se mettre au piano, car il souffrait souvent de douleurs dans les doigts et ne pouvait presque plus jouer.
Il s’accoudait au piano. Cuvier lui jouait de vieux airs.de son enfance, puis des airs 1900. Lumière fredonnait, il était content, et de temps en temps, il disait :
— Mon pauvre Pierre, comme vous jouez mal ! Mais cela ne fait rien : cela me fait quand même bien plaisir…
Photo prise au cours de la réalisation du premier film en relief de Louis Lumière
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On tournait un des premiers films en relief. Cuvier était parti le premier, avec l’équipe technique et quelques artistes, à Saint-Laurent-du-Var. Pour être près des studios, ils s’étaient installés dans une pension de famille.
Lumière téléphone un jour à Cuvier :
— Je vais arriver demain. Si vous êtes satisfait de votre pension, faites-moi garder une chambre, je préfère être sur place, plutôt que de venir chaque jour de Nice…
Cuvier demande au propriétaire de lui garder une belle chambre.
— Pour qui ?
— Pour M. Lumière.
— Pour le grand Lumière ? l’inventeur du cinéma ?
— Mais oui…
Alors ce brave homme fait poser à son fils, dans le jardin de la villa, où le soir dînaient les pensionnaires, un magnifique éclairage, dans les bosquets et le long de l’allée. Cet éclairage devait fonctionner à l’arrivée de Lumière.
Lumière arrive, mais seule une partie des lampes étaient allumées. On entendait des chuchotements Puis le groupe arrive au bas de l’escalier, et le propriétaire, caché dans la cave, du soupirail, cria à son fils, au poste de commande :
— Lumière !
A ce moment précis, toutes les lampes s’éteignirent. L’électricien amateur avait tout fait sauter. On se trouvait dans la plus complète obscurité et on ne pouvait même plus avancer.
C’est alors que Lumière dit, ignorant ce qui se se passait :
— Mais qui m’appelle ?
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La veille de sa mort, Louis Lumière téléphona à son beau-fils.
— J’ai eu peur, dit-il, de sa voix précise et toujours belle. J’ai rêvé que j’étais mort et j’ai suivi mes funérailles à Lyon. J’ai dénombré les couronnes, j’ai flairé les fleurs. J’ai tout vu. Comme rêve étrange, c’est un rêve étrange.
Peu après, le vieux coeur de Louis Lumière s’arrêtait. L’homme qui avait fait de la lumière une écriture nouvelle, accomplissait ainsi sa vie, avec le rêve cinématographique qui fait la gloire de Vampyr et de Blanc Pâturages. Le cinéma faisait vraiment partie de son destin.
Maurice Bessy et Lo Duca
Source : Collection personnelle Philippe Morisson
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Pour en savoir plus :
Sur le site de l’Institut Lumière nous trouvons plusieurs pages consacrées aux frères Lumière et à leurs inventions :
La page consacrée à la première séance publique payante (avec quelques vidéos des frères Lumière), celle consacrée aux frères Lumière et leurs inventions, celle sur le Hangar du Premier-Film (dernier vestige des usines Lumière, classé Monument Historique).
La rue du Premier Film aujourd’hui.