Cette fois-ci nous allons nous intéresser à l’intriguant premier film, un moyen-métrage, du cinéaste Robert Bresson : Affaires Publiques (ou Affaire Publique ou Les Affaires Publiques) sorti en 1934.
En effet, ce film est invisible par volonté de Robert Bresson (qui en a interdit la projection) même si une copie est conservée à la Cinémathèque française.
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Pourtant Affaires Publiques est bien sorti en salle le 15 novembre 1934 à Paris au cinéma le Raspail 216, en première partie du film Filles d’Amérique (Finishing School) de George Nichols Jr. et Wanda Tuchock. Dans la distribution, nous trouvons le clown Beby, la comédienne Andrée Servilanges (La Belle Équipe de Julien Duvivier), l’acteur de l’Atalante de Jean Vigo : Gilles Margaritis, mais c’est également l’une des toutes premières apparitions au cinéma de Dalio !
Dalio évoque dans son autobiographie cette unique collaboration avec Bresson qu’il a rencontré grâce au producteur Pierre Braunberger :
Il se souvient de ce “charmant jeune homme au visage triste, mais assez beau, qui semblait sortir d’Oxford” qui voulait faire “de grands films comiques à Londres et se marier avec une anglaise”. Mais Bresson renia ce film et Dalio raconte qu’à chaque fois qu’il le croisait, il lui rappelait cette expérience au grand désarroi de celui-ci qui le fuyait. Dalio l’apostrophe ainsi dans son livre : “Robert, sais-tu que c’est toi qui m’as apporté ma plus grande joie au cinéma ? Tu te rappelles ? Je jouais le pompier et l’amiral, on s’envoyait des tartes à la crème, on était tous enfarinés ! Et toi le premier, quand tu venais faire de la figuration avec nous !”. Dalio termine ce souvenir par ces mots : “Le Bresson que je rencontre aujourd’hui m’est inconnu. Celui que je connaissais est mort en 1934 dans le petit cimetière de Billancourt (où le film a été tourné. NDLR) où il repose en paix au milieu des tartes à la crème…”.
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Il faut dire que Affaires Publiques détonne dans la carrière de Robert Bresson. C’est une comédie burlesque, une sorte de slapstick français, sous influence surréaliste mais malheureusement réalisé avec peu de moyens. Le film a été longtemps considéré perdu jusqu’en 1987 où une copie a été retrouvée à la Cinémathèque française sous le titre “Beby inaugure”, vous verrez ci-dessous qu’il s’agit du second titre envisagé pour une ressortie du film à l’automne 1935.
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Pour faire le point sur ce film, nous vous proposons un entretien de Robert Bresson paru dans Pour Vous pendant le tournage du film, puis un autre article sur le tournage paru dans Cinémagazine, puis une critique du film de François Vinneuil (Lucien Rebatet) dans l’Action Française, et pour finir la fameuse critique de Roger Leenhardt paru dans Esprit toujours en 1934.
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Bonne lecture !
“Les Affaires Publiques” (de Robert Bresson) film d’actualités imaginaires
paru dans Pour Vous du 30 août 1934
REPORTAGE CINÉMATOGRAPHIQUE AU PAYS DE CROGANDIE
Nous voici au courant des Affaires Publiques. Du moins avons-nous la chance de connaitre une bande qui porte ce titre : le premier film que Robert Bresson vient de mettre en scène et dont il achève aujourd’hui le montage en collaboration avec Pierre Charbonnier.
Il s’agit d’un film burlesque comme les images d’« actualités » pourraient l’être si les opérateurs ne gardaient point toujours tant de discrétion. Les Affaires Publiques forment un spectacle d’actualités imaginaires dans un pays qu’on chercherait vainement sur les cartes, le pays de Crogandie.
C’est une suite de cérémonies qui tournent de plus en plus mal mais qui permettent aux personnages officiels de remporter de plus en plus de succès. Il ne faut voir cependant aucune allusion politique dans le fait que le rôle du chancelier de Crogandie est tenu par un clown : Beby.
Malgré son aspect burlesque, le film de Robert Bresson ne s’inspire ni des réunions de famille des frères Marx ni des aventures dans le monde des « Mack Sennett Comédies ». L’allure accélérée des scènes, le côté caricatural des personnages ne suffisent pas à motiver un tel rapprochement. S’il y a moins une intrigue qu’une parodie d’intrigue, il convient pourtant de remarquer que les inventions ne se juxtaposent point mais s’enchaînent au contraire logiquement. Sans doute Robert Bresson a-t-il dirigé Les Affaires Publiques sans souci du livre de recettes que doivent consulter tant de metteurs en scène puisque tant de films se ressemblent ?
Or, ses trouvailles ne restent jamais à l’état d’intentions : elles nous touchent. C’est qu’il a fait son film sans expérience, mais avec amour.
« Le cinéma ne m’intéresse qu’au moment de la création. Tout le reste me paraît absolument nul. Il me serait impossible de commencer un film sans avoir imaginé le scénario. Impossible de traduire l’œuvre d’un étranger : j’aurais trop l’impression d’arrêter un passant pour lui citer les chaussures.
Combien d’échecs ne sont-ils pas attribuables à cette absence d’intérêt, à cette impression d’esclavage que donne très souvent le metteur en scène ?
J’ai donc fait un film de douze cents mètres puisqu’il fallait ainsi débuter et que je tenais à composer le scénario, à diriger les acteurs, bref, à prendre toutes les responsabilités. Selon moi, les fautes de mise en scène qu’on peut commettre résultent d’un manque de prévision. Or, avant d’entreprendre mon film, je connaissais déjà Les Affaires Publiques par cœur. »
Robert Bresson poursuit :
« Je n’ai presque pas travaillé en studio. Je me suis contenté de chercher des décors en plein air. Je les ai facilement trouvés car je n’avais besoin que d’un mur, d’un arbre et du ciel. Autant dire qu’il ne s’agit point d’un film artistique et que la poésie doit uniquement se dégager d’une certaine continuité d’invention.
De même, si j’ai choisi Beby pour représenter le chancelier de Crogandie, c’est qu’il m’avait frappé par son caractère insolite et que je ne concevais pas sans lui Les Affaires Publiques. Fallait-il les faire jouer, lui et les autres interprètes : Dalio, Margaritis, Andrée Servilanges ? Comme je n’attachais d’importance qu’à l’action, il était simplement question de les faire agir. »
Sans avoir recours aux effets d’harmonie imitative, la musique de Jean Wiener accompagnera ce film burlesque où des girls de music-hall peuvent lever haut la jambe devant une statue bouche bée et où des sapeurs-pompiers, les Augustes du Cirque d’Hiver, peuvent danser avec une grâce surprenante sur un air de menuet. Mais il faut s’attendre à toutes les surprises en suivant Les Affaires Publiques de la Crogandie.
La princesse de Miremi tombe du ciel en avion sans douleur ; le chancelier ne laisse à personne d’autre que lui le soin d’inaugurer sa propre statue ; les pompiers se chargent enfin d’incendier une maison pour prouver leur courage au feu. Tous les personnages sont vêtus de costumes aussi peu particuliers mais aussi reconnaissables que ceux des interprètes de Chaplin. On devine le chancelier à ce qu’il porte un chapeau haut de forme et plus particulièrement à ce qu’il marche en tête du cortège, toujours.
D’un bout à l’autre, les objets jouent un grand rôle car ils ne se prêtent point aux exigences des acteurs. La statue du chef de l’Etat empêche en bâillant le chancelier de Crogandie de parler ; la maison condamnée s’enfuit à l’approche des pompiers qui veulent l’incendier sans pitié ; le transatlantique qu’on va lancer préfère couler plutôt que d’admettre un baptême au Champagne.
Ainsi les objets refusent de se laisser inaugurer par le chancelier Beby qui préside inlassablement, avec la gravité d’un veuf abonné au « Journal Officiel ».
Les Affaires Publiques nous permettent d’assister avant tout à cette révolte des objets. Il convient donc de féliciter Robert Bresson de sa tentative : grâce à lui, le fameux train des choses, enfin, change de voie.
Paul Gilson
Nous avons également trouvé cet article sur le tournage du film, paru dans Cinémagazine en 1934.
A ÉPINAY CETTE SEMAINE…
paru dans Cinémagazine du 22 juillet 1934
Dans la cour du studio, un tout jeune metteur en scène, M. Robert Bresson achevait son premier film : “Les Affaires Publiques“. Il était aux prises avec un drapeau bleu à pois blancs, orné d’une grande initiale rouge : C. Renseignements pris, il s’agissait de la bannière d’un pays imaginaire : la Crogandie.
Pour que la prise de vues soit bonne, il fallait à la fois du vent pour que le drapeau flotte, des nuages pour que le fond soit joli, et du soleil pour qu’il soit bien éclairé. Or, le soleil tapait, il y avait quelques petits nuages rigolos, mais pas un brin de vent. Un peu plus tard, le vent s’était levé, les nuages s’étaient amoncelés, mais le soleil était parti : M. Bresson faisait ainsi connaissance avec les gaietés de la mise en scène en plein air.
Pendant qu’il attendait, il me parla de son film ; il commença par me déclarer que le titre en était “Les Affaires Publiques” ; puis, qu’il s’agissait d’un film extraordinaire, dont on n’avait jamais eu l’idée en France, composé surtout de gags très drôles, et qu’il révolutionnerait la production française.
Acceptons-en l’augure, sous réserves de constater “de visu” l’exactitude de ce pronostic. M. Bresson a ensuite deux autres grandes productions en perspective. La musique, qui joue un grand rôle dans l’histoire, est de Wiener.
On avait tourné le matin, dans le parc, le lancement d’un navire… sans navire, car le parc d’Epinay ne possède même pas une cuvette. On voyait seulement la foule, sur le quai, saluant le départ de cris enthousiastes. Il y eut aussi des scènes d’aviation.
La distribution n’est pas très nombreuse : Dalio, le clown Béby, Margaritis (qui se fit remarquer dans le rôle du camelot de “L’Atalante“) et Andrée Servilange.
Quant au sujet, mystère et discrétion…
Henriette Janne
Finalement le film sort en exclusivité dans une nouvelle salle de cinéma, le Raspail 216, en première partie d’une production RKO :Filles d’Amérique avecGingers Rogers.
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Critique de Affaires publiques par François Vinneuil
paru dans L’Action Française du 23 novembre 1934
( Le fameux critique fasciste François Vinneuil alias Lucien Rebatet évoque à son tour le premier film de Robert Bresson en ces termes lors de sa chronique du film “Filles d’Amerique” de George Nichols Jr. et Wanda Tuchock. NDLR)
On projette, avant Filles d’Amérique, une petite bande, Affaires publiques, d’un débutant, M. Robert Bresson, qui a voulu parodier les actualités. L’idée n’était pas mauvaise. Sa mise en œuvre est assez piteuse, et prétentieuse par-dessus le marché.
Une seule scène à peu près réussie : le baptême du navire, où personne ne parvient à casser la traditionnelle bouteille de Champagne. Le reste, quadrille dansé par les pompiers, délire du « speaker » devant le microphone, est glacial, miteux, comme un bal masqué, où personne n’aurait d’esprit et où l’on ne boirait que de la limonade.
François Finneuil
Il semble que la sortie de Affaire Publique ne soit pas passé inaperçu au Raspail-216 comme le montre cet encart paru dans Comedia.
Au Raspail-216 – Un film discuté
Le Raspail-216 connaît des soirées mouvementées.
Affaire publique, le film de Robert Bresson, musique de Jean Wiener, interprété par le clown Beby, Dalio, Andrée Servilanges, provoque des discussions et des réactions violentes. Les applaudissements couvrent la voix des protestataires.
Cet original film français compose un programme de qualité avec Filles d’Amérique (Finishing School), la grande production R.K.O. Radio (…)
Critique de “Affaire publique”
paru dans Paris-Soir du 20 novembre 1934
LES PRÉSENTATIONS « Filles d’Amérique »
Le Raspail 216 vient de présenter Filles d’Amérique, avec Frances Dee et Ginger Rogers, et Affaire publique, un film curieux de Robert Bresson, avec le Clown Béby.
Cette présentation avait attiré dans la coquette petite salle de Montparnasse une affluence telle que la direction dut organiser deux « services ».
Dans le flot descendant des spectateurs, vus au passage : S. Exc. M. de Souza-Dantas, ambassadeur du Brésil, et Mme ; comte et comtesse de Villeneuve, sir Howard, M. Giraudoux, M. Crémieux, le général Dulac ; de charmantes vedettes : Mona Goya, Dita Parlo et bien d’autres encore.
Ce public de choix sut apprécier à sa juste valeur le beau spectacle qui lui était présenté et ne ménagea pas ses applaudissements.
— Ch. G.
Critique de “Affaires publiques” par Roger Leenhardt
paru dans Esprit du 01 décembre 1934
(La chronique précédente de Roger Leenhardt évoque les films burlesques américains en terminant par cette question : “Le Français, qui n’a pas la tête épique,
n’aurait pas la tête burlesque. Serions-nous condamné, en fait de comique, aux quiproquos et aux calembours, avec pour le mieux l’ironie tendre des premier René Clair ?“. NDLR)
Vingt ans après Max Linder, Robert Bresson donne à cette question une première réponse. Affaire Publique relève d’une façon directe et sans doute volontaire de cette branche du film comique américain qui fait une démonstration par l’absurde, si l’on peut dire, des ridicules et des vices de la Société Moderne (Soupe aux Canards, Million Dollar’s Legs, etc.).
II faut avouer qu’il atteint bien rarement au direct, à l’absolu de ses illustres modèles. Pour tout dire le film n’emporte jamais franchement le rire. Mais refusons-nous avoir dans ce demi-échec, ou ce demi-succès, une confirmation de la répugnance à un genre de notre génie national. Certain embarras, un défaut de mise au point normal chez un tout jeune metteur en scène est une explication suffisante. Au reste l’œuvre vaut spirituellement par la loyauté de l’effort dans la pauvreté des moyens et par une absence complète de compromissions. Pour une critique vivante, les défauts de cette réalisation éclairent mieux que certaines réussites, un peu inaccessibles, de Hollywood.
Nous sommes au Royaume de Miremie, et dans la République de Gourgandie. Une princesse tombe du ciel. Une statue qu’on inaugure a la bouche ouverte par contagion ce baillement pétré endort l’assistance et le pays entier. Une revue de pompiers où l’on s’efforce vainement d’allumer un incendie pour pouvoir l’éteindre. Un baptême de paquebot où la bouteille traditionnelle ne parvient pas à se briser. Un dictateur bon enfant. Un speaker bégayant. Scénario alléchant pour une « non sense story » qu’on espère pleine de sens.
D’où vient qu’on s’élance toujours sans jamais tout à fait décoller ?
Erreurs techniques d’abord. Dans la prise de vue hésitante.
Le gag du phonographe, par exemple ne porte pas par suite d’un trop grand décalage d’objectif entre le plan d’ensemble et le gros plan. Dans le montage qui manque de vivacité. (Déjà René Clair nous a montré le défaut d’un rythme lent dans l’utilisation des gags).
Plus grave est le défaut de rendu dans le jeu des acteurs.
On entend bien que M. Bresson a voulu éviter les effets soulignés auxquels nous ont habitués les vedettes comiques françaises. Mais si l’acteur n’appuie pas, reste naturel, c’est à la camera de se mouvoir avec sollicitude, au montage, par la variété et la grosseur des plans, de choisir, d’insister, d’expliquer. Ici pas de faute de goût, pas de ton forcé. Mais tout est un peu neutre, gris, sans relief. On reste toujours « trop loin ».
Mais l’erreur essentielle est dans l’utilisation de la parole.
Sur ce point la direction est entièrement fausse. Le propre du burlesque américain est que le parlant ne lui apporte pas un comique verbal supplémentaire. Peu importe ce que disent les Marx Brothers. On rit à les entendre même si on ne connaît pas l’anglais. Mais ils parlent, ils papotent, ils palabrent, ils bavardent interminablement. Aussi leur jeu ne tombe pas dans un comique artificiel, de mime. Tandis qu’on sent dans le style de M. Bresson, comme dans celui de trop de jeunes cinéastes français une recherche de l’effet visuel conçu indépendamment du dialogue.
Regrettons que ce soit Pagnol qui ait compris le premier en France sinon prouvé que le vrai cinéma parlant doit oublier le cinéma muet, mais accordons qu’il a raison. Et à quel dialogue se prêtait pourtant Affaire Publique. On songe à L’Affaire est dans le sac, des Prévert, cet autre film burlesque et satirique, interdit par la censure pour non conformisme, dont à l’inverse les répliques formaient le meilleur.
Enfin à cette bande intelligente ou seul un certain expressionnisme (flamme stylisée, danse des pompiers) est une erreur de style manque peut-être la chaleur un peu bête de l’instinct. L’auteur paraît sincère, certes. Mais s’est-il amusé en faisant son film ? Toujours la question de savoir si l’on peut faire « des vers émus très froidement ».
Ces réserves même disent l’importance que nous attachons à un essai original et courageux. Affaire Publique ne résout pas le problème d’une transposition latine du burlesque d’Outre-Atlantique. Le mérite n’est pas mince de l’avoir posé.
Pour terminer en nuançant notre propos initial, marquons que ce film qui passe précisément dans une salle d’exclusivité n’est jamais précieux, hermétique, provocant. Les effets ne craignent pas d’y être gros. Et on voudrait pouvoir lui souhaiter longue carrière dans les salles populaires.
Car la valeur du burlesque est dans la mesure de son action.
Charlot avait passé les frontières de races et de classes. Et le rire au son neuf dont retentissent aujourd’hui tant de sagaces soties est un élément du langage universel qu’il faut apprendre aux hommes. Tendons l’oreille à la moindre résonance de tonalité française.
Roger Leenhardt
Puis en 1935 un encart paru dans Comoedia (le 17 septembre 1935) nous apprend que le film devait ressortir sous le nouveau titre de “Beby Inaugure” d’après le nom du célèbre clown Beby qui tient l’un des premiers rôles. Ceci explique que le film ait été retrouvé sous ce nom dans une boite de pellicules à la Cinémathèque française. La sortie est annoncée dans “plusieurs établissements de première vision“.
Mais nous n’avons pas trouvé dans la presse de preuve que ce film est vraiment sorti en salles par la suite.
Source :
Tous les articles : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
sauf Pour Vous : Bibliothèque numérique de la Cinémathèque de Toulouse
Pour en savoir plus :
La page sur Affaires Publiques sur le site de Roger Désormière.
La page sur Affaires Publiques sur le site du critique américain Jonathan Rosenbaum.
La page sur le Raspail 216 sur le site Ciné-Façades.
Nous nous refusons à vous proposer des liens vidéos sur des films disponibles en version pirate sur Youtube ou ailleurs, mais vu la rareté de ce film, voici Affaires Publiques de Robert Bresson avec des sous-titres espagnols ! (Attention, la qualité est très mauvaise).
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Un entretien avec Robert Bresson à propos de Pickpocket (1959) par François Chalais.