Trois articles sur Jean Gabin dans Pour Vous en 1937 2 commentaires


Suite de notre hommage à Jean Gabin à l’occasion de la rétrospective que lui consacre la Cinémathèque française qui débute ce jour, du 16 mars au 30 mai 2016.

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Cette fois-ci nous avons retranscrit les trois articles/entretiens que la revue Pour Vous a publié durant l’année 1937.

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C’est cette année là que Gabin tournera Pépé le Moko, La Grande Illusion, ainsi que Le Messager de Raymond Rouleau dont il sera question ci-dessous puis Gueule d’amour de Jean Grémillon.

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Dans ces trois articles signalons que nous apprenons que Gabin lisait cette année Mort à Crédit de Céline (quel dommage qu’il n’ait pas joué le personnage principal !) et qu’il avait comme projet un film intitulé Nungesser et Coli d’après les deux aviateurs disparus en mer dans les années vingt. Il faut aussi relever ce qu’écrit Doringe du changement entre le Gabin qu’elle a connu jeune et celui qu’il est devenu, elle parle de cette « gaieté bruyante de chiot » qu’il avait avant.

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Cliquez sur les titres de chacun des titres pour les lire directement :

Gabin le silencieux (07 janvier 1937), J’aime la campagne (29 avril 1937) et  “Hollywood ? Très peu pour moi”  (29 septembre 1937).

 

Pour Vous du 7 janvier 1937

Pour Vous du 7 janvier 1937

GABIN le silencieux

paru dans Pour Vous du 7 janvier 1937

JEAN GABIN ? Le plus net, le plus propre, le mieux briqué des mauvais garçons — puisque c’est en mauvais garçon qu’on le voit à l’accoutumée. Il a cependant bien d’autres cordes dans le gosier que celle avec laquelle on le prie généralement de s’exprimer…

Ce qui frappe au premier coup d’oeil…
« Je sais, interromprait-il, s’il lisait ceci : c’est que j’ai l’air d’une brute, on me l’assure de temps en temps dans les journaux !

— Que non pas ! c’est votre air de sortir d’une boîte ! Oh ! vous n’en sortez pas toujours avec un sourire de chérubin, non ; mais je sais des jeunes premiers, des séducteurs professionnels qui n’ont pas cette apparence « lavé à fond », cet air de propreté flamande qui vous caractérisent. En plein travail, dans « La Belle Equipe », les manches retroussées, ou après une belle scène d’indignation qui vous avait mis en nage — je le sais, j’y étais, je l’ai vu, on a recommencé un nombre considérable de fois — vous étiez moulu, à cran, mais il vous suffisait de baisser et de boutonner vos poignets, de passer la main dans vos cheveux, et vous auriez pu aller dîner en ville. Et, tenez, je viens de vous voir assis dans l’énorme décor de « Pépé le Moko », dans la pouillerie reconstituée de la kasbah d’Alger ; vous aviez votre air d’ange mal luné, hargneux et tout, mais tout de même d’ange rose et blond qui a fait un séjour dans un mauvais lieu… »

Sans aucun doute ne me saurait-il aucun gré de le comparer à un ange, même en précisant qu’il n’est pas du tout, du tout, du type des anges gardiens… mais le fait est que, même en chandail sombre et montant et sans linge apparent, Gabin ne peut pas avoir l’air négligé.

Et ce n’est pas simple disposition physique ; cela tient à sa nature profonde, telle du moins qu’elle est devenue. J’ai connu, il n’y a pas tellement d’années, un Gabin très jeune et souvent gai, d’une gaieté bruyante de chiot… Certes, il avait déjà les goûts qui sont aujourd’hui les siens, des goûts de terrien plutôt solitaire ; mais quelque chose l’a heurté, a blessé en lui une sensibilité dont il n’a jamais fait étalage, mais qui était très vive ; il n’a pas poussé de grands cris, je n’ai jamais su au juste ce qui l’avait fait se replier sur lui-même, sur son foyer, sur sa vie intérieure, mais j’ai vu sa gaieté s’assombrir, et à chacune de nos rencontres, j’ai retrouvé un Gabin plus misanthrope, plus sur la défensive, moins enclin à la détente, au laisser-aller…

La dernière fois que je lui ai rendu visite chez lui, à Neuilly, en lisière du Bois, un chow que j’avais connu bébé, rue Desbordes-Valmore, donnait de la voix, devenu solide gardien. Les deux chiens de chasse sont en pension tout à côté chez un garde, et leur maître va les voir souvent.
« Vous aimez toujours la chasse ?
Toujours. Mais la vraie. Pas la battue, ce facile carnage préparé ! La chasse où on part avec un ou deux amis, ou même toutseul avec des chiens dressés par soi et non terrorisés ; ça c’est épatant ! On marche dans la campagne, dans le silence, avec ces bons copains que sont les clebs, et si, par bonheur, il pleut, la joie est complète.
— Par bonheur ! Vous aimez la pluie ?
Pas vous ? Ah ! ces gens des villes ! Et je choisis des chiens robustes et pataugeurs. Voyez-vous, j’ai préparé l’agro, c’était le rêve de mon enfance ; j’ai suivi la voie de mon père parce qu’il ne vivait que pour le théâtre, et qu’il avait beaucoup insisté… mais je suis toujours, au fond de moi, demeuré campagnard…
— C’est peut-être de là que vous vient une partie de votre puissance, de votre force contenue…
Ceux qui ne m’aiment pas disent plutôt que je suis une brute… Est-ce la traduction ? Deuxième version en une autre langue ? Pour le silence, c’est comme pour la campagne : plus je vais, plus je l’apprécie. Il m’arrive de passer une journée sans dire un mot, si je ne tourne pas, ce qui ne signifie aucunement que je suis de mauvaise humeur… mais la conversation, la vie sociale m’ont si souvent déçu…
— Etre sombre dans un appartement aussi lumineux, aussi fleuri ?
Je ne suis pas sombre du tout, détrompez-vous, c’est autre chose. Les arbres d’en face me plongent dans une joie qui ne laisse pas d’être vive parce qu’elle n’est pas bruyante… mes livres aussi… tenez, quand vous avez sonné, je lisais « Mort à crédit », de Céline ; c’est un type formidable… Seulement, je ne peux plus lire longtemps, le cinéma n’arrange pas précisément les yeux, entre nous…
— Vous l’aimez tout de même ?
Bien sûr ! Le jour où nous ne nous entendrons plus, le cinéma et moi, j’achète une ferme et je disparais… Seulement, je l’aime trop, alors je le voudrais tout à fait beau… et très propre… Quel métier merveilleux ce serait si on pouvait faire tout ce dont on rêve ! »

Pour Vous du 7 janvier 1937

Pour Vous du 7 janvier 1937

Et maintenant, il va tourner « Le Messager ».
Lorsque Raymond Rouleau fit savoir qui il avait choisi pour ce rôle, on le traita de révolutionnaire, et cependant… ce puissant aventurier qui, ne pouvant offrir en France, à la femme de son amour, qu’un mesquin confort bourgeois, alors qu’il veut la combler, part pour de meurtrières colonies où les gains sont astronomiques, ce cœur tellement avide de donner et de se donner, qu’il refuse pour lui-même tout autre bonheur que celui-là, ça ne vous paraît pas, non ? dans les cordes de Jean Gabin ? Ce rôle sera probablement un sommet dans une carrière déjà belle et bien remplie, mais où on ne lui a, jusqu’à présent, permis que des rôles trop monocordes.
Attendons Gabin au « Messager ».

Doringe

Pour Vous du 29 avril 1937

Pour Vous du 29 avril 1937

J’aime la campagne par Jean Gabin

paru dans Pour Vous du 29 avril 1937

C’est déjà bien assez compliqué de répondre à des interviews cinématographiques et ce n’est pas toujours drôle. Voilà que maintenant vous voulez que je vous raconte, là, tout de go, des choses extra-cinéma ? Qu’est-ce encore que cette invention ?

Entre nous, il n’y a que le cinéma qui vous intéresse.
Les acteurs, hommes ou femmes, n’ont de valeur à vos yeux que sur l’écran. Le reste, s’ils aiment dormir à plat ou bien avec trois oreillers, s’ils préfèrent le soulier de daim marron à la chaussure de chevreau noir et la belote au diabolo, avouez sincèrement que cela vous est égal !

Et ce n’est pas moi qui vous donnerai tort, car ces détails n’ont d’intérêt que pour la personne qui fait le lit, pour le bottier ou pour le partenaire de jeu…
Si je vous dis que je déteste les pommes de terre en purée — ce qui est strictement vrai — parce que je trouve que ça fait malade et clinique et tout, vous opinerez, selon votre avis personnel :
« Tiens, moi aussi… Je les préfère sautées, ou frites, ou en robe de chambre.» Ou au contraire : « En voilà une idée ! Les pommes de terre, mais ça n’est bon qu’en purée !… »
Et rien ne sera changé ni à votre goût ni au mien…

Pour Vous du 29 avril 1937

Pour Vous du 29 avril 1937

Autour du studio

Non, tant pis. Puisque vous m’avez coincé et que je m’exécute, je vous parlerai cinéma…
En ce moment, je tourne Le Messager. C’est la première fois que j’interprète du Bernstein, la première fois que je tourne avec Gaby Morlay, la première fois que je travaille sous la direction de Raymond Rouleau. Un total de « débuts » appréciables, en un seul coup, pour un seul homme et un seul film.

Bien que j’aie toujours trouvé profondément attachant le côté direct, la sobre puissance de Bernstein, je n’étais jamais arrivé à voir Le Messager sur la scène du Gymnase.
J’ai cessé de le regretter pour, au contraire, m’en réjouir lorsqu’on m’a confié le rôle : ainsi suis-je assuré de jouer vraiment selon ma nature et sans qu’aucun souvenir puisse m’influencer, de façon même lointaine…

Voir du pays

S’il est un métier qui, au propre et au figuré, vous fasse voir du pays, c’est bien le cinéma. Mon voyage au Canada demeure un de mes beaux souvenirs. Cette fois, je ne sais pas du tout où vont se tourner nos extérieurs. Mais l’Afrique commence — du moins l’Afrique du Nord — à être pour moi une vieille connaissance. Golgotha, La Bandera, Pépé le Moko m’ont fait successivement traverser la Méditerranée.

D’ailleurs, je ne m’en plains pas. Ce n’est pas que j’aime énormément voyager, j’ai trop bourlingué du temps que j’étais dans la marine et sans voir toujours les choses que j’aurais souhaité voir. Mais j’aime être dehors, en mouvement, à l’air ; faire des extérieurs, en général, me plaît beaucoup.

Projets d’avenir

Manger normalement, dans notre beau métier, cela n’est possible qu’en extérieurs quand on passe quelques jours ou quelques semaines hors Paris. Sinon, il faut se lever à sept heures et demie pour être au studio à onze heures après avoir bricolé un peu et à l’occasion fait une course ou deux. On arrive, ayant avalé deux œufs au jambon, et puis… au boulot !… Le temps de se maquiller, il est midi, on tourne. Et il y en a pour jusqu’au soir.

Pendant la pause de quatre heures, on peut bien prendre un verre d’eau, mais guère plus, sinon le travail s’en ressent… On rentre chez soi le soir entre huit heures et demie et neuf heures. Si on dîne copieusement, on dort mal. Si on dîne peu, on crève de faim au réveil. Tant et si bien que je ne pèse plus tout à fait 71 kilos. Ça ne peut pas durer comme ça toute la vie : je veux manger ! Et puisque vous tenez aux confidences, en voilà une, véridique, je vous jure : je veux manger. (Une jeune personne de ma connaissance dit volontiers : « Je mange comme un orgue (sic! ogre ? ndlr) ». A peu de chose près, je l’approuve.)

Si je ne trouve pas d’autre moyen d’y arriver, ma foi tant pis! dans quelques années je jouerai les notaires. C’est un emploi qui n’exige pas la présence constante ni même quotidienne sur le plateau et qui permet le port d’un petit ventre rondouillet, bien pratique pour les gourmands. On peut s’organiser, quoi !…

Pour Vous du 29 avril 1937

Pour Vous du 29 avril 1937

Week-end

En attendant, on a les fins de semaine. Le samedi et le dimanche pour dormir, faire un bon dîner, aller au cinéma, ou mieux encore filer à la campagne. Je n’ai pas de ferme, pas de maison de campagne. Ma foi, tant pis !
Dès que le temps est potable, et même s’il ne l’est pas, car sauf devant la caméra la pluie ne me fait pas peur, s’il n’y a pas de rendez-vous, pas de scénario à lire, si les deux journées sont claires et libres, allez ! on part aux champs.
Et si c’est la saison, on pêche à la ligne. C’est un excellent passe-temps pour les silencieux.

Tenez, il n’y a guère qu’un mois que la chasse est fermée, c’est à peine si j’ai le temps d’aller caresser mes chiens qui sont chez un garde du Bois ; eh bien ! il ne se passe pas de jour que je ne pense : « Vivement la chasse ! », pas de jour que je ne souhaite être libre en septembre pour chasser tout mon compte.
Tant mieux si, au bout d’une journée, j’ai fait quelques beaux coups de fusil ; mais dans le cas contraire, je suis à peine moins heureux : ce que je goûte, c’est marcher dans la terre lourde et qui sent bon, avec mes chiens à mon côté, c’est voir des plantes et des bêtes qu’on ne voit jamais en ville, respirer des odeurs qu’ignore le studio, être le soir aussi fatigué qu’à Paris, mais d’une fatigue tellement différente… Ceux qui n’aiment pas la campagne, je les plains bien.

Un des plus puissants arguments en faveur des films d’extérieurs, c’est qu’ils révèlent la nature aux citadins.
Qu’une Maria Chapdelaine renvoie à la terre un garçon dépaysé à la ville et qui ne s’en rendait qu’obscurément compte, qu’un Messager fasse rêver à la colonie quelque employé qui étouffe dans un bureau et peut-être lui ouvre utilement des horizons ; qu’un Moana, qu’un Courrier Sud, qu’un Eléphant Boy remplace chez un jeune désœuvré le goût des bars par celui des voyages, des paysages nouveaux, des émotions mâles, moi je trouve cela très bien.
Tout à fait très bien. Et vous ?

Pour Vous du 29 avril 1937

Pour Vous du 29 avril 1937

Et, pour finir, cinéma…
Il y a là-dedans comme en toutes choses du bon et du mauvais. Voire du meilleur et du pire. Mais je crois que dans au moins sept cas sur dix on part avec d’excellentes intentions et sur ce qu’on croit de bonnes bases. Seulement, tant qu’un film n’est pas terminé, on ne peut rien dire, ni le metteur en scène ni personne.
Il arrive qu’au cours du travail, on se trompe, on s’égare, on se lasse et que du film commencé dans l’espérance, il ne reste qu’un pâle navet ou un bourgeois poireau ; il arrive aussi que soudainement un détail du scénario enflamme quelqu’un, n’importe qui, metteur en scène, interprète, opérateur ; un beau jour la projection révèle une image magnifique, une scène d’une émotion neuve… la contagion s’y met… ce qui pouvait n’être qu’un avouable succès commercial devient une grande chose. Il arrive plus souvent encore que, dès le début, on aime le film,  que toute l’équipe aime le film… ça ne veut pas dire nécessairement qu’on réussira… Mais il est bien probable qu’on fera une œuvre d’une certaine qualité.

Quelqu’un qui aurait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’argent, qui pourrait monter tous ses décors à la fois, qui pourrait faire tourner selon la continuité, selon le déroulement logique de l’œuvre, qui ne devrait lésiner sur rien, ni sur le choix du sujet, ni sur les extérieurs, ni sur la distribution, ni sur le temps : celui-là pourrait vraiment faire de l’art, il pourrait réaliser un chef-d’œuvre, le cinéma en est capable.

Oui, mais voilà ! Si quelqu’un avait vraiment assez d’argent pour tout ça, est-ce que vous croyez qu’il le mettrait dans un film ? Ou bien qu’il partagerait son temps entre la chasse et la pêche à la ligne, avec un bon livre le soir, le chien couché à ses pieds ?

Jean Gabin

Pour Vous du 29 septembre 1937

Pour Vous du 29 septembre 1937

“Hollywood ? Très peu pour moi”

paru dans Pour Vous du 29 septembre 1937

Une calme rue de Neuilly. Un living room joliment meublé. Des livres. Des fleurs. Quelques photos. Sur la cheminée, deux bonnets de police kaki flanquent une broderie chinoise. Par une large baie, une salle à manger Régence offre à la vue ses fauteuils cannés, sa table ovale et, sur les murs, des porcelaines précieuses. Aux portes pendent des rideaux de taffetas aux tons fanés.
C’est le logis de Pépé le Moko et Gueule d’amour.

Nous l’attendons avec l’intention de l’interviewer sur son éventuel départ en Amérique.
En effet, M. Louis B. Mayer, récemment de passage à Paris, n’a pas caché l’intérêt qu’il portait à Jean Gabin. Il le comparait tout simplement à un Clark Gable européen et entendait l’emmener à Hollywood. Il le lui fit savoir, sous forme de propositions concrètes.
Qu’a répondu Jean Gabin ?

« Je lui ai dit non, nous déclare tout de go « notre » Clark Gable. Moi, l’Amérique ne m’intéresse pas. D’abord, on y mange mal. Et puis, je suis Français ; c’est ici que je me suis fait, c’est ici qu’est mon public, c’est ici que je travaille. Je suis trop cabochard pour m’adapter chez les Américains.
— D’ailleurs, partir pour sept ans…
— Vous n’y êtes pas, nous dit Mme Jean Gabin. On a fait à Jean des propositions très avantageuses : il ne partirait que pour deux ans, avec l’autorisation de tourner un film en France chaque année. En outre, il pourrait choisir ses scénarios et ses metteurs en scène.
Malgré cela, je ne pars pas, reprend Gabin, parce que j’ai en tête deux films à réaliser ici. L’un, c’est Nungesser et Coli ; quant à l’autre, je ne puis encore en parler. Toutefois, je vous autorise à dire que si la corporation cinématographique française continue à être exploitée par quelques requins, — que tout le monde connaît, hélas ! — il se pourrait bien que je change d’avis.
— Et si l’on vous demandait d’aller à Hollywood pour tourner en anglais la version d’un film français ?
Il n’est pas impossible que j’accepte, mais, je vous le répète, j’ai dit « non ! » à M. Mayer et, à moins que les circonstances m’empêchent de mettre mes projets à réalisation en France, je ne suis pas prêt de changer d’avis. »

René Brest

Source : Bibliothèque numérique de la Cinémathèque de Toulouse

Pour en savoir plus :

Pour en savoir plus :

La page consacrée au cycle Jean Gabin sur le site de la Cinémathèque française.

La carrière de Jean Gabin en 100 affiches sur le site de la Cinémathèque française.

Le site du Musée Jean Gabin à Mériel.

[youtube width=”420″ height=”315″]https://www.youtube.com/watch?v=yUNW3bXnkDI[/youtube]

Extrait avec Jean Gabin et Gaby Morlay en 1937 dans Le Messager de Raymond Rouleau.

 


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2 commentaires sur “Trois articles sur Jean Gabin dans Pour Vous en 1937

  • Cinémaniac

    Bonjour,
    Continuant à suivre votre superbe blog avec intérêt, je me permets de vous informer d’un article que j’ai découvert tout dernièrement, concernant la première – saluée en grandes pompes – de “La grande illusion” au Marivaux, qui a eu lieu le 9 juin 1937 !
    L’article en question se trouve dans le quotidien “Paris-Soir”,que vous pourrez trouver sur Gallica, à la date du 10/06/1937, à la page des programmations des salles de cinéma…

    Et encore bravo pour votre travail !
    Cordialement

    • Philippe M. Auteur de l’article

      Merci. Je le mets de côté pour une prochaine fois. Vous aviez vu la page que j’ai consacré à La Grande Illusion ? (à la date du 30.11.2015 dans “Les Années 30”). A suivre…