Entretien avec René Clair autour de Quatorze Juillet (Pour Vous 1932)


C’est dans le numéro 213 daté du 15 décembre 1932 de la revue Pour Vous que parait cet entretien avec René Clair au moment où celui-ci vient de tourner 14 Juillet.

Nous rajoutons un autre article paru quelques semaines auparavant pendant le tournage de 14 Juillet ci-dessous.

Ainsi qu’un autre entretien avec René Clair, toujours dans Pour Vous, cette fois-ci durant le tournage du film (à lire plus bas).

L'entretien avec René Clair (Pour Vous 1932)

L’entretien avec René Clair (Pour Vous 1932)

EN MARGE DE « 14 JUILLET » Entretien avec René Clair

A cause des fragments de décors et d’estrades, vestiges des extérieurs du 14 Juillet, à demi démolis et qu’on achève d’enlever, la pelouse maigrichonne des studios d’Epinay ressemble un peu à ces paysages chinois ou sud-américains après un cyclone, qu’on voit de temps à autre aux « Actualités ».
Mais la porte des bâtiments franchie, un silence, une quiétude étranges impressionnent le visiteur. On a donné hier le dernier tour de manivelle du Roi Pausole, il y a quelques jours celui de 14 Juillet. Dans les longs couloirs à demi éclairés, personne… un accessoiriste en chaussons… une secrétaire preste et muette… Mais René Clair paraît, au seuil de son petit bureau inondé de lumière, espèce d’antre vermeil d’où partit, comme l’indiquent les tableaux de travail affichés au mur, l’énorme labeur qui va s’épanouir sur l’écran des Miracles.

Je lui ai dit :
« C’est un fait que lorsqu’on sort de voir ces films et l’on cherche, dans la production française, des œuvres d’une saveur aussi haute, l’esprit vacille parmi des titres d’œuvres, des noms d’auteurs, de metteurs en scène, d’interprètes… il écarte la plupart d’entre eux, d’entre elles, quel que soit l’éclat que leur prêtèrent la publicité et l’engouement de la foule. Et, comme à une bouée émergeant du désarroi où il patauge, il ne trouve qu’un nom auquel s’accrocher, pour garder quelque dignité en face des films étrangers auxquels j’ai fait allusion… le vôtre, René Clair. Et j’exprime ainsi, outre un sentiment personnel, l’expérience de mille et une conversations là-dessus, avec des personnes de qualité, avec des artistes, voire avec des professionnels de l’écran. On commence généralement par plisser le front, hocher la tête, et puis, quand on a dit : « il y a Sous les toits de Paris… », il semble qu’on ait tout dit. On ajoute : « Et Le Million… Et A nous la liberté… »
Question de chance, répondit René Clair. De chance plus que de talent. J’ai pu être libre. « On » m’a laissé être libre, parce que Les Toits de Paris ont rapporté de l’argent, et les deux autres films aussi. Au premier échec, il m’arrivera la même aventure strangulatoire qu’à certains qui ont — sans doute — enfin qui auraient et montreraient des qualités créatrices, des idées originales… si on les laissait libres. »

Nous prononçons des noms. Ceux de cinéastes qui témoignèrent ces idées, ces qualités, à leurs débuts, et qui, tout de suite chambrés par de grosses firmes, prirent rang parmi les réalisateurs de ces films dits « grand public » sur quoi il est superflu d’insister.
« Au surplus, reprend René Clair, vous avez évoqué tout à l’heure quelques beaux films venus de l’étranger. Il ne faut pas vous y tromper. Sauf chez les Russes, qui produisent avec un souci particulier de propagande, il en est des autres pays comme du nôtre. Nous voyons chez nous ce qu’ils font de meilleur. Chez eux, chez eux aussi, la production courante est extrêmement médiocre. L’Allemagne est inondée de films militaires ou du plus vulgaire sentimentalisme.
« La triste situation actuelle du cinéma est née avec le parlant. Avant le parlant, il y avait du cinéma. Sur environ trois mille films passés par an, j’en trouvais pour ma part au moins un bon par semaine ; cela faisait une cinquantaine par an. Depuis le parlant, il semble que tout le monde, tous les pays producteurs (à part la Russie) « travaillent » pour la province
— La province ?
Littéralement, je veux dire : « pour les théâtres de seconde zone… » Comme s’ils cherchaient à remplacer les Tournées Baret avec leurs vedettes du Boulevard. Entendez que je prends les Tournées Baret comme un symbole applicable à la production internationale… »
Un petit silence.

« Avant le parlant, malgré qu’il y eût, comme aujourd’hui, la question d’argent à la base de tout ce qui se faisait, il pouvait arriver qu’un beau film rapportât de l’argent. Il y avait une certaine élasticité pour le cinéaste, tout en tenant compte des impératifs financiers. Avec le parlant, c’est impossible. Parce qu’il a des cadres précis. C’est-à-dire qu’il doit être fait d’une certaine manière pour plaire au grand public… Traduisez — nous y revenons toujours — rapporter de l’argent. »
Digression.

« En fait, le parlant est dans une impasse. On fait du théâtre filmé. On transpose des œuvres théâtrales au cinéma. Il n’y a aucun rapport entre les deux arts. Le théâtre exige que l’action soit enfermée dans des paroles. C’est en écoutant les personnages que nous suivons le drame. Au cinéma, c’est l’action elle-même qui nous est montrée. Les paroles ne doivent donc être qu’un adjuvant indispensable de cette action. Comme je l’ai exprimé naguère : « Un aveugle devant une véritable œuvre dramatique, un sourd devant un véritable film, s’ils perdent l’un et l’autre une part importante de l’œuvre représentée, n’en doivent pas perdre l’essentiel. »
— Dans 14 Juillet, on parle tout le temps… »

René Clair sourit. Mais la gravité des grands yeux noirs corrige le sourire :
« On parle tout le temps… Mais c’est le « son » des paroles et non leur sens qui vaut ici. Les paroles de la foule grouillante sont une sorte d’accompagnement de l’action, au même titre que la musique et les bruits… »

Un décor de 14 Juillet (Pour Vous 1932)

Un décor de 14 Juillet (Pour Vous 1932)

Nous devisons à bâtons rompus. Dans nos propos passent des noms de dramaturges, d’acteurs… ceux des propriétaires de grandes firmes. Les critiques de René Clair sont si noires, si désenchantée est la voix qui formule ces critiques que j’en viens, comme manquant d’air, à dire :
— « Si demain, vous étiez le maître… Une espèce de dictateur de l’écran… Que feriez- vous ? »
Pris au dépourvu, René Clair lève les bras, puis les laisse retomber, agite la tête comme s’il s’agissait de déplacer l’Himalaya :
« Je ferais table rase… Je trouverais deux ou trois hommes, pas plus, véritablement qualifiés… Tenez, au demeurant, je puis vous répéter, sans y rien changer, ce que j’écrivis dans Le Temps, en juillet dernier.
— L’article fit grand bruit », dis-je.
Et j’ajoutai :
« Il n’est point réconfortant de vous entendre dire, après six mois passés, que vous n’auriez rien à changer aux dures accusations de cet article.
Six mois ! fit René Clair. Et nous ne sommes pas près d’en sortir ! »
Il me tendit un article du Temps, je lus :
« Les hommes d’affaires placés à la tête des grandes firmes délèguent leurs pouvoirs, pour la réalisation des films, à des directeurs de production. On peut dire que ces derniers, en général, sont rarement choisis pour leur compétence et leur passé cinématographiques. Le plus souvent, ils occupent leur place à la faveur d’un lien quelconque, financier, familial ou amical, avec les dirigeants de l’entreprise.
« Au cinéma, les bons réalisateurs, les « compétents », sont des héros ou des martyrs. Vous croyez avoir fait quelque chose de bien… on vous blâme. Vous pensez avoir mal réussi… on vous félicite…
« Le résultat : une production timide, routinière, des règles et des standards peut-être applicables ailleurs, mais qui sont néfastes ici. Il n’en a pas toujours été de même : un créateur comme Charlie Chaplin a pu autrefois s’exprimer et faire bénéficier tout le cinéma de ses propres succès. »
« Aujourd’hui, un nouveau Chaplin débutant dans les studios serait incapable de manifester sa valeur. Il devrait se soumettre aux règles établies ou disparaître : dans un cas comme dans l’autre, il lui serait impossible de devenir Chaplin. »
Il y en a six colonnes comme cela dans Le Temps de juillet », dit René Clair.

André Arnyvelde.

René Clair (Pour Vous 1932)

René Clair (Pour Vous 1932)

 

La méthode de René Clair

paru dans le n°208 daté du 10 novembre 1932

La méthode René Clair (Pour Vous 1932)

La méthode René Clair (Pour Vous 1932)

Un journal qui est généralement très bien renseigné sur les choses du cinéma, le Film Kurier, de Berlin, publie sur le prochain film de René Clair et sur sa méthode de travail, les intéressants renseignements qu’on va lire.
Il manque pourtant une seule information à l’article de notre confrère et qui le complète par une suite logique. Ce grand film de René Clair, l’auteur et le scénariste français le plus célèbre en France et à l’étranger pour ses réalisations cinématographiques, sera donné aux Miracles qui s’en sont assuré l’exclusivité. Il a pour titre 14 Juillet. Voici l’article :

Un film par an

Depuis cinq semaines, René Clair tourne son nouveau film. Dans deux semaines environ, il aura terminé les prises de vues. Depuis longtemps, on parle dans les milieux spéciaux des méthodes de travail de René Clair : dans le calme, sans précipitation, sans attendre le dernier moment pour prendre la décision importante, et toujours avec la même équipe de collaborateurs : Albert Valentin son assistant, Meerson l’inséparable, Périnal l’opérateur et Sporr l’ingénieur de sons. Pendant la prise de vues, ils habitent au studio, loin de Paris. Ils ont un cuisinier pour eux et ne quittent Epinay que du samedi au lundi.

On a souvent imité l’art de René Clair, mais personne jusqu’ici n’a eu le courage d’adopter cette méthode de travail. Pour d’autres, ce serait une peine, mais pour lui et son équipe, c’est la façon logique et la plus agréable de vivre.
Il fait un film par an. Depuis le titre du manuscrit jusqu’au dernier découpage, il fait tout lui-même. Il se donne entièrement à son travail, et ce travail n’est pas pour lui un pensum. C’est tout le contraire de la morale de A nous la liberté ; le travail est pour lui une satisfaction et presque une récompense.
Ainsi s’explique l’atmosphère du studio où il travaille et qui ne manque jamais de surprendre le visiteur.

Dans le plus grand secret

Mais c’est un mérite de la Tobis du Docteur Henkels d’avoir rendu possible cette méthode de travail. On n’a pas si souvent à faire l’éloge d’un producteur, pour qu’on en laisse passer l’occasion. La Tobis fait preuve, en l’occurrence, non seulement d’un rare degré de compréhension, mais aussi — l’expérience l’a montré — d’un sens particulièrement averti de ses intérêts.
Le grand secret de la production tient à une chose très petite et très simple, qui consiste à doser les éléments nécessaires à l’élaboration d’un film. C’est une chose qu’on sent au bout des doigts : quelle doit être la part de la technique, la part du commerce, la part d’impondérable, sans quoi les éléments étrangers les uns aux autres se contrarient. Cet alliage a été, dans le cas qui nous intéresse, parfaitement réussi, on peut l’affirmer.

Une histoire d’amour

Le nouveau film s’appelle 14 Juillet. L’idée et le scénario sont comme toujours de René Clair. La fête nationale, fête du peuple français, joue un rôle tantôt décoratif, tantôt dynamique dans le film. C’est une simple histoire d’amour dans les faubourgs de Paris, entre Annabella, simple marchande, et un chauffeur.
Ce n’est pas une nouvelle édition de Sous les toits de Paris, mais quelque chose de semblable quant au milieu et quant à la psychologie. On chante aussi, mais d’une façon toute différente qu’auparavant : ce n’est plus de la comédie musicale.

« J’estime, déclare René Clair, qu’on a abusé de ce genre. Si l’on veut éviter le ridicule, on doit trouver des situations assez compliquées, pour que les acteurs aient une raison de chanter ; une chanson doit tout naturellement être impliquée par le développement normal du film. C’est cette  considération seule qui l’éloigné, pour l’instant, de la comédie musicale, mais il y aura tout de même de la musique dans 14 Juillet, surtout des chansons populaires qui accompagneront des scènes de la rue. »

Le dialogue optique

14 Juillet ne sera naturellement réalisé qu’en version française, seulement il y aura cette fois-ci plus de dialogue qu’il n y en a généralement dans les films de René Clair.
Cependant, le film n’en sera pas moins compréhensible pour cela, hors de France, car le film pauvre en dialogue n’est pas l’idéal de René Clair, nous affirme-t-il, mais le film où le dialogue est un commentaire de l’image, de même qu’autrefois la musique, pour le film muet.
Le dialogue est donc très important, mais non pas indispensable.

Un détail important pour le dialogue

Un autre détail très important pour l’établissement du dialogue, c’est que rien n’est écrit mot à mot, de sorte que l’acteur n’a rien à apprendre par cœur. Simplement l’esprit du dialogue est à peu près défini. Un mot ou un autre figure dans le scénario pour servir de thème à l’improvisation des acteurs, du metteur en scène ou de quelque autre collaborateur assistant aux prises de vues… 14 Juillet sera prêt à Noël.

(article non signé)

Tournage de 14 Juillet (Pour Vous 1932)

Tournage de 14 Juillet (Pour Vous 1932)

Quand René Clair tourne 14 Juillet
« J’ai renoncé, pour l’instant, à la fantaisie », nous dit le metteur en scène du « Million ».

paru dans le n°204 daté du 13 octobre 1932

Quatorze Juillet de René Clair (Pour Vous 1932)

Quatorze Juillet de René Clair (Pour Vous 1932)

Comme je venais de franchir la grille de la Tobis, à Epinay, je m’arrêtai un instant pour savourer le premier froid de l’hiver. Le jour tombait, et dans le ciel pur la lune prenait sa place. Comme je frissonnais, je poussai la porte du studio. Or, quelle ne fut pas ma surprise, en constatant qu’il pleuvait, que l’atmosphère était tiède et lourde, qu’il faisait nuit puisque…
En effet, toute la rue était illuminée par des lampions et des lanternes vénitiennes. Les drapeaux détrempés par la pluie laissaient pendre leur étamine que n’animait aucun souffle ; le sol était humide et boueux. Il y avait de la joie dans l’air, sans doute parce qu’un orchestre égrenait quelque part ses foxtrots et ses steps. A ce carrefour de Montmartre ou de Belleville, le peuple dansait. Un peuple curieux, pittoresque. Mais pourquoi dansait-il ?
Un calicot tendu en travers de la rue me l’apprit : Grand Bal avec le Royal Musette, 13,14,15 juillet.

René Clair tournait son 14 juillet et cela suffit à m’expliquer ce changement d’atmosphère.
Lorsqu’il me vit, il vint à moi gentiment, les mains tendues. Il portait une veste de daim et, autour du cou, une écharpe bleue.
« On travaille », me dit-il, et il me laissa pour répondre aux mille questions que tout le monde lui posait.
Tout au bout de la rue, une jolie rue, un peu grise, un arroseur public s’en donnait à cœur joie. Il envoyait un énorme jet d’eau sur l’asphalte. Dans un coin, quelqu’un avait trouvé un trombone à coulisse et essayait d’en sortir quelques notes. Annabella riait, parce que ce film l’amuse et que quand elle ne tourne pas elle rit. Cordy trempait consciencieusement sa casquette de chauffeur dans un seau d’eau pour donner l’impression qu’il avait reçu « une sacrée dose de flotte ».

Pola Illery dans 14 Juillet (Pour Vous 1932)

Pola Illery dans 14 Juillet (Pour Vous 1932)

« Alors… on tourne. »
L’arroseur arrêta son jet. Le piano commença sa chanson. Les figurants se mirent en place. Il y en avait d’étourdissants de naturel et de comique, saisis sur le vif un soir de fête populaire. Annabella et Georges Rigaud allèrent jusqu’au second réverbère…
« Moteur… klaxon… silence… on tourne. »
Le piano donna le rythme, et tout s’anima extraordinairement. On se serait cru à un carrefour un soir de 14 juillet mouillé. Mais voici que sur l’asphalte glissant, Annabella et Rigaud courent comme des enfants qui ont hâte de se mêler à la danse. La scène terminée on éteignit les sunlights, afin de laisser l’atmosphère se rafraîchir. Je profitai de cette interruption pour aller retrouver René Clair, qui, bien qu’il n’aime pas le faire, me parla de son nouveau film.

Annabella et Georges Rigaud dans 14 Juillet (Pour Vous 1932)

Annabella et Georges Rigaud dans 14 Juillet (Pour Vous 1932)

« Le 14 juillet, me dit-il, dont vous avez vu tourner une scène, est un film sentimental dont l’action est placée dans la vie, et qui s’apparente à Sous les toits de Paris. J’ai renoncé pour l’instant à la fantaisie que j’avais mise dans Le Million, parce qu’il y a trop de films qui en offrent aujourd’hui au public. J’ai tout tourné à Epinay, les intérieurs et les extérieurs, afin de conserver cette unité de style qui me semble nécessaire pour créer l’illusion. Je termine les intérieurs, et pour les extérieurs, j’attends que le ciel veuille bien faire les frais des nuages que je lui réclame. »

Mais ce n’est pas facile de parler tranquillement avec René Clair. Partout on le réclamait. L’administrateur voulait son tuyau d’arrosage qui avait été utilisé pour faire la pluie.
« Et le petit ?
Eh bien ? demanda René Clair.
— Je crois bien que nous l’aurons encore demain, mais ça n’a pas été facile. Il y a le lycée, maintenant. Son père veut qu’il aille en classe. Lui préfère venir ici, naturellement. Mais ce n’est pas lui qui commande dans la famille. »

René Clair, au travail, dirige un acteur docile (Pour Vous 1932)

René Clair, au travail, dirige un acteur docile (Pour Vous 1932)

Ainsi défilèrent devant moi quelques-uns des problèmes qui assaillent un metteur en scène, lorsque, comme l’auteur de A nous la liberté, il cumule toutes les fonctions.
« On tourne… en place.
J’ai, me dit-il, toujours les mêmes collaborateurs techniques : décorateur, Lazare Meerson ; chef opérateur, Georges Périnal ; assistant, Albert Valentin. Comme interprètes : Annabella, Pola Illéry, Georges Rigaud, Raymond Cordy, Paul Ollivier, Thomy Bourdelle, Raymond Aimos.
— Il me faut de la pluie » cria-t-il.
Alors un machiniste ouvrit une clé et tout le monde se fit consciencieusement doucher.
Mais comme, moi, je n’aime pas la pluie, j’ouvris la porte du studio et, sans transition, je passai de ce juillet humide à un octobre qui avait une belle nuit étoilée et froide.

Pierre Bret

Le décor de Quatorze Juillet (Pour Vous 1932)

Le décor de Quatorze Juillet (Pour Vous 1932)

Source : Bibliothèque numérique de la Cinémathèque de Toulouse

Pour en savoir plus :

14 Juillet présenté par Noël Herpe

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Le début de 14 Juillet de René Clair.

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